nuance plus sombre

9-- aimons nous...

Je me réveille doucement. Sur un lit bien plus moelleux que le mien. J'ouvre légèrement les yeux pour vérifier et effectivement je ne suis pas dans ma chambre. Je me relève et regarde ce qui m'entoure.

Une chambre d'hôtel ? Un plateau avec des toasts, un jus d'orange et un verre remplit de ce que je pense être de l'eau est posé sur un rotin.

Je me faits attaquer par un incroyable mal de tête et prend le verre d'eau en me rendant compte que c'est de l'aspirine, amen. Je le bois d'une traite, et tiens, je prends aussi un toast.

Je le mange en dévisageant toujours l'endroit où je me trouve. Et si j'étais chez homme?,mais merde ma tête le matin, elle est terrible. Et puis on s'en fou.

La porte s'ouvre brusquement et...Hardis y pénètre. Je me rappelle de la soirée, toute entière et je reconnais son haut verdâtre. Je me regarde et...j'ai un énorme haut blanc. OK...

Il me regarde un peu énervé et vint s'assoir au bas du lit. Te déstabilise pas Laure, continue de manger ce toast.

- vous ne devriez pas boire autant, il enlève ces chaussures, repousser les limites je suis pour...mais vous vous êtes mis en danger hier soir.

J'acquiesce en déposant ma main sur ma bouche pour m'aider à avaler car je n'y arrive plus devant lui.

- je sais oui, répondais je la bouche pleine.

Il plisse les yeux, et se relève. Il passe sa main au dessus de sa tête et tire... son t-shirt. Miséricorde. Son corps, nu devant moi. Enfin nu...mais bon Dieu, ce corps, ces abdos, là c'est sûre j'avalerai jamais ce que j'ai dans la bouche.

Il monte sur le lit comme un prédateur se dirigeant vers sa proie. À quatre pattes. Miséricorde.

- si vous étiez à moi, vous aurez du mal à vous assoir pendant 8 jours, déclare t il.

Ai je bien entendu? Son visage est près du mien, et ce regard.

- qu...quoi?

Il croque dans le toast qui est dans ma main avant d'encore me regarder.

- je vais prendre une douche, finit il en se relevant et parti vers la porte juste à côté du lit et ne la ferme même pas.

Mon coeur bat tellement vite. Et ce toast, j'en veux plus. Mais je suis ici, avec lui. Pourquoi ? Ressens t il la même chose moi? J'ai le coeur qui bâts tellement vite à cause d'un seul homme ?!?

- dites moi pourquoi je suis là Hardis.

Il sorti de la douche et s'accouda devant l'embouchure de la porte tout en me regardant, toujours vêtu que d'un pantalon.

-  vous êtes là  parce que.... je ne suis pas capable de vous laisser toute seule.