La sœur d'Antoine Griezmann

Chapitre 22

_Oh ça, je me suis cognée contre un meuble, répliquais-je

Il hoche la tête et semble pensif. Outre le sentiment de sécurité suite aux aveux que je lui ai fait concernant les messages de Jacob, je ressens au fond de moi un poids. Je m'en veux de lui infliger tout ça, il a tellement mieux et plus à faire en ce moment. Il me sort de ma bulle en m'appelant pour aller dîner. Ce qui comme à son habitude est synonyme de joie et bien sûr d'enfantillage.

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Le lendemain je me réveille impatiente. Aujourd'hui c'est le premier match des bleues pour cette coupe du monde et surtout la famille d'Hugo arrive j'ai hâte d'avoir un peu de compagnie féminine.

Comme chaque matin je me prépare et claque la porte de ma chambre quand d'un coups des mains se posent sur mes hanches.

_C'est qui ? Demandais-je d'humeur taquine

_Devine, me réponds une voix que je reconnaîtrais entre mille

_Alors ça... je pourrais pas dire les possibilités sont trop vastes.

D'un mouvement de main il me fait tourner. Je me retrouve face à lui et ai ainsi le plaisir d'admirer son expression outré. J'éclate de rire avant de déposer un baiser sur ses lèvres et de m'enfuir en courant. Je dévale les escaliers à toutes allures, Ben à ma suite si j'en crois les bruits de pas rapprochés. Je me retourne pour le fixer hilare.

_Lou, attention, crie-t-il mi amusé mi inquiet

Je vais volte-face et aperçois une femme de chambre juste devant moi. Je l'évite au dernier moment et loupe la dernière marche m'étalant ainsi royalement sur le tapis. J'ai bien évidemment choisit le hall de l'hôtel pour réaliser cette acrobatie.

_Lou ! Lou ! Hurle Ben apeuré

_Lou est-ce que ça va on vient de te voir tomber, continue Hugo

Je vérifie que tout va bien et explose de rire bientôt rejointe par les autres. Hugo me tend sa main pour me relever tandis que Ben finit de descendre les marches restantes.

_J'ai tellement le seum de pas avoir filmé, hurle Paul entre deux crise de fou rire

_J'aurais été trop stylé en tant que meme, continuais-je sans pouvoir m'arrêter de rire

Ben et Hugo avaient l'air moins relax. Ils ne cessent de tourner autour de moi pour vérifier si je ne me suis pas fait mal.

En arrivant au restaurant de l'hôtel, ma chute était la bienvenue. Détendant ainsi les joueurs avant le match de cette après-midi . Enfin tous sauf Antoine, il m'avait comme à son habitude posé des millions de questions afin de vérifier que je ne m'étais effectivement rien cassé. Le petit déjeuner prit fin et les joueurs partirent pour une séance de détente et de kiné afin d'être dans les meilleures conditions possibles. Pour ma part je répartis vers ma chambre afin de me préparer et de faire mon sac pour le match.

Je décide de m'habiller au couleur de l'équipe, un jean blanc, un pull rouge et une parka bleu à l'effigie des bleues. Je m'apprête à commencer mon maquillage quand j'entends toquer à la porte. Je me lève découvre une femme ravissante au long cheveux bruns.

_Enchanté Lou c'est ça ? Dit-elle tout en arborant un divin sourire

_Oui et tu...Oh mais non attends suis-je bête tu dois être Marine

_En chair et en os

_Rentre ne reste pas la

Je lui fais signe d'entrer et ferme la porte après elle, elle porte une tenue très chic composée d'un blazer fin noir sous un maillot de l'équipe agrémenté d'un jean slim blanc et de converse bleu. Pas étonnant qu'Hugo l'ai choisit on voit de suite que c'est une femme de goût et d'exception.

_ Ça a été le voyage ? Lui demandais-je

_Oh ! Arrêtons toutes ses formalités on va sûrement passer beaucoup de temps ensemble alors place aux croustillants. Qu'as-tu à me raconter ? Dit-elle en haussant les sourcils

Je la regarde interloquée et surpris du personnage que j'ai devant moi.

_Et bah je suppose qu'Hugo t'as déjà parlé de moi mais je m'appelle Louise fin tout le monde m'appelle Lou. J'ai 19 ans bientôt 20 ce qui fait qu'avec Kylian on est un peu considéré comme les bébés.

_A ça quand j'entends Hugo parler de toi j'ai l'impression qu'il est ton grand frère

_Ne m'en parle pas j'en ai beaucoup trop, dis-je en soupirant provocant un petit rire chez elle
Et sinon ou sont Anna-Rose et Giuliana c'est ça ?

_Exactement, elles sont avec les nourrices engagées par l'équipe de France elles nous rejoignent au match normalement.

La matinée se passa agréablement bien, je fis visiter à Marine les locaux sans oublier bien sûr de lui révéler tous les potins de l'équipe et du staff. C'est une fille simple et naturel, bref je l'adore. Elle n'a cessé de me parler de ses filles et d'Hugo. Ils forment vraiment une famille formidable, soudée et...parfaite.

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La porte du bus s'ouvre, ça y est tout commence. Tout ce pourquoi les joueurs ce sont entraînés sans relâche depuis plusieurs mois voir même années. Ils descendent un à un du bus, l'excitation et le stress atteignant leur paroxysme chez chacun d'eux. Marine et moi restons en retrait, les joueurs ont besoin de calme et de concentration. Chacun suit sa route, Marine me fait un signe de main avant de gagner les loges accompagnée de ses deux filles. Tandis que les joueurs et moi gagnons les vestiaires. Je suis le staff, après avoir encouragés les joueurs un à un et m'équipe de mon appareil photo. Je gagne l'abri et attend le début du match.

Les joueurs rentrent sur le terrain, je sors mon appareil et tente de capturer les émotions de chaque joueurs. Le coup d'envoi est lancé,  j'essaye de ne louper aucune action. J'ai presque la sensation d'être avec eux sur le terrain à me battre tout comme Didier si j'en crois son attitude et son visage figé.

Nos visages se crispent quand Antoine marque, j'hurle de joie et prend le staff dans mes bras. Peu de temps après le stress revient, l'Australie égalise. La tension est palpable. Heureusement la France se relève et marque un deuxième but. Le match est gagné, le sifflet final vient de retentir. Toute l'équipe est folle de joie.

_BRAVO, je cris et cours vers Antoine et Paul

Ils me prennent dans leurs bras dégoulinants de sueurs.

Peu de temps après je me retourne dans tous les sens et l'aperçoit enfin. Quand je le vois mon coeur s'arrête, je souris de toutes mes dents. Il s'avance vers moi bientôt stopper par Antoine d'un mouvement de bras. Je le fixe et le vois designer les caméras. Malgré moi je sais qu'il a raison. J'attends donc d'avoir franchit les portes et fonce dans les bras de Ben. Je le serre dans mes bras. Il fixe mes yeux, je regarde ses lèvres et l'embrasse. Et la je sais, je le sens c'est un champion, Mon champion.

Je m'excuse pour l'attente. J'essayerai à l'avenir d'être davantage régulière. J'espère en tout cas que le chapitre vous a plu et que vous aimez l'histoire tout autant. Restez chez vous et j'espère vous postez des chapitres très vites