Part Nine

495 22 4
                                    

-Julie calme toi et explique d'abord de qui tu parles. Tu m'inquiètes là.

-C'est Salim. Il est rentré vers 19h00 et il demandait après toi alors je lui ai dit que t'étais avec Alex pour la soirée. Et il m'a demander où. Et j'ai répondu chez Alex...

Elle s'arrêta de parler. Elle pleurait. J'étais à bout de nerfs. Je pouvais plus attendre il fallait que je sache ce qu'il s'était passé. Putain faut que tu te calme. Pleure pas maintenant faut que tu sois forte sinon tu supportera pas le reste Jasmine, me criait une voix dans ma tête. Pourtant une première larme coulait déjà sans que je puisse l'arrêter. Et d'autres suivirent. Mais je ne pleurais pas. Je laissais juste mes larmes couler. J'étais trop épuisée pour pleurer. Trop détruite pour pleurer. Trop lasse. Trop morte. Trop déprimée. Trop peureuse de savoir ce qui c'était passé pour pleurer. Ç'aurait était trop facile de pleurer. Parce que pleurer libère le chagrin. Or moi je voulais qu'une chose me noyer dedans. Me noyer dans mon chagrin et quitter tout le monde tant que je savais pas ce qui c'était passé avec mon jumeau.

-Je suis désolée Jas'.

-Continues Julie. Dis. PARLE BORDEL il s'est passé quoi. DIS MERDE.

-Je lui ai dit que t'était chez Alex et que c'était pas la peine de t'attendre que t'alais dormir là bas parce que je sais qu'il à l'habitude d'attendre que tu sois rentrer avant de s'endormir. Et là il a remis sa veste... pris ses clefs... et... et il a quitté l'appart en claquant la porte. Et j'ai essayer... Jte jure Jas' j'ai essayer de le rattraper mais quand il m'a vue il a courut vers sa voiture et démarré. Alors je l'ai appelé sur son portable mais il répondait pas au début. Et quand enfin il a répondu, il avait l'air énervé tu sais genre vraiment tu vois. Et je lui ai demandé de revenir. Mais il m'a dit qu'il pouvait pas parce qu'il avait promis de le défoncer s'il se rapprocher de toi. Jlui ai expliqué que c'était pas la peine parce que tu lui avais pardonner à Alex... Mais... il voulait pas comprendre... Ton frère est têtu merde... Et ensuite je l'ai entendu taper dans quelque chose alors j'ai crié son nom je l'ai appelé je l'ai supplier de parler de dire n'importe quoi... Mais j'entendais rien pendant un long moment... Et puis... D'un coup y a eu un bruit... comme un... un grincement... et des claxons et Salim qui répondait toujours pas. Et c'est là que j'ai... compris... qu'il lui était arrivé un truc. J'ai appelé les urgences. Ils ont localisé son portable et ils l'ont retrouvé au bord de la national. Une moto était à contre sens et en voulant l'éviter il est rentré dans un camion. En arrivant à l'hôpital le médecin m'a dit que je pourrais le voir après l'opération parce qu'il avait dut lui refermer sa plaît mais après ils m'ont dit qu'il avait perdu trop de sang et qu'ils ont dut le mettre dans un coma artificiel. Et j'suis là à attendre mais ils veulent pas me laisser le voir.

Elle pleurait à présent à chaudes larmes et ces sanglots entrainèrent très vite les miens. Elle me faisait de la peine parce que je savais qu'elle allait s'en vouloir pour très longtemps.

-Julie calm down okey ? T'y es pour rien. J'arrive ok. Juste restes près de lui. Je t'aime ma belle et Salim aussi t'aime bien tu sais je l'ai remarqué même si lui ne se l'avoue pas.

Alex était là en train d'attendre que je finisse de parler il avait les sourcils froncés la bouche entrouverte. Je lui expliquai tout et il proposa de me raccompagner. J'aurais préféré y aller sans lui mais j'acceptai malgré tout son offre ne voulant pas le repousser. On arrivant à l'hôpital je trouvai Julie à moitié endormie dans la salle d'attente. Après une demie heure dans cette même pièce le médecin vint enfin nous proposer de voir mon jumeau, on se leva donc tous trois très préssés d'enfin quitter l'endroit et suivit le Docteur Adam. 

Nous étions à présent devant la porte de sa chambre et autant Julie que moi hésitions de la passer peut-être trop peureuse de voir son état. Alex sentant qu'il était de trop proposa gentiment de nous acheter des cafés et dit nous attendre à la cafétéria après qu'on eut toutes deux décliné son offre. Je passai finalement le seuil de la chambre d'hopital dans laquelle se trouvait mon frère après avoir inspiré et expiré plusieurs fois pour retrouver un semblant de calme. Mon coeur battait la chamade et je jurerais entendre celui de ma meilleure amie tambourinant encore plus vite -si seulement ce fut encore possible- que le mien. Je portai une main à ma bouche découvrant son état. Il était pâle, lui qui avait pour habitude de porter un teint halé semblable au mien, des bleus couvrait tout le long de ses bras et son cou, sa lèvre inférieure étais ouverte, bien que le sang semblait avoir coagulé. Il portait une chemise bleu d'hopital, ses yeux clos et son souffle presque inaudible et très lent donnaient une image morbide au tableau qui se drésssait devant moi. Des fils sortaient de son nez pour l'aider à respirer et on l'avait bronché à un cardiogramme, et il était perfusé au sérum physiologique. Je me sentis très male en voyant l'état déplorable dans lequel était Salim.

That French Word |Z.M|Where stories live. Discover now