Le jour se lève
Et je me surprends à te chercher
Dans la vitre du métro.
J'imagine tes lèvres
Et mes doigts les toucher
Légères comme les oiseaux.
Sur les trottoirs, dans les rues,
J'espère naïvement te croiser
Perdu dans la foule, me cherchant aussi peut-être ?
Ton aura de mystère,
Nimbée d'une étrange chaleur,
Fait sauter un battement
Quand je crois voir ton reflet un instant.
Persistante, envoûtante torpeur,
Qui me pousse à désirer tes chairs.
Mon cœur est confus,
Tu sembles le faire balancer,
Lui pourtant si bien ancré,
Emprisonné dans une gendarmerie.
Ce sentiment est bien ici,
Un peu diffus,
Un peu ténu.
Je crois que je t'aime bien.
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Introspection random
PuisiUn ensemble de poèmes entassés, un peu comme dans ma tête...
