Obsession

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Dans mon lit encore défait,
On y entend mes regrets.
Tu ne voulais que mon corps,
Et moi j'avais dit « d'accord »,
Sans me douter que j'allais,
M'attacher jusqu'à la mort.

Maintenant que je te vois
T'en aller au loin sans moi,
Je m'arrête et me dis :
« Tant pis... »

Les bruits sont amers,
Et même les odeurs me crient,
« Imbécile ! »
Si seulement j'étais moins fragile.
J'arrache les pissenlits,
Pour les rendre moins terre à terre.

Mon cœur est un marshmallow
Que tu mets dans ton chocolat,
Il était bon, j'espère.
Allez, croque dans mes viscères.

Moi ? Tu dis irrationnelle ?
Je n'ai jamais prétendu,
Ne pas être un peu tordue.
Pas très fonctionnelle,
Un peu perdue,
Dans un monde superficiel.

Cœur feu d'artificiel,
Alimenté par ton sang,
Regarde ce feu qui s'étend,
Je tangue dans la ruelle.

J'ai perdu les pédales,
Dans ce cerveau dédale.
Mon esprit déraille,
Je ne m'occupe plus des détails,
Car mes émotions détalent,
Et moi, par terre je m'étale.

Un jour je te le jure,
Je serai heureuse,
Le regard un peu moins dur,
Et la tête un peu moins fiévreuse.

Les lumières de l'ambulance,
Reviennent à nouveau pour moi,
Ce ne sera pas pour cette fois.
Mais dès demain je recommence,
Sans craindre la démence.
La déchéance glisse sur moi.

Introspection randomWhere stories live. Discover now