Introspection random

Regarde toi

Qu'est-ce que tu entends juste là ?
Essaye, réfléchis, concentre toi.
Voilà, alors, c'est pas mieux comme ça ?
Non, toujours pas ?

La nuit dernière tu t'es souillée,
Saoulée, droguée, aveuglée, brisée
Tout ça pour faire semblant d'exister.
Arrête ça pitié.

Depuis, tu n'es plus qu'un être mort,
Tout ça pour quel autre mec encore ?
Rase les murs, fonds toi dans le décor,
Reste dehors.

S'il te plait, efface ta présence.
Tu n'es qu'une irritante nuisance.
Epargne nous tes pauvres souffrances,
Douleurs et carences.

Pathétique, tu es resté la même,
Regarde toi t'es bête ou t'as la flemme ?
Tu t'entraines pour ta gloire post-mortem ?
Ca passe crème.

Avec toi, toujours la même rengaine,
Regarde donc où tout ça te mène,
T'es pire qu'un déchet cancérigène,
Allez, tu traînes.

Cette tirade, tu te la chantais vraiment tous les soirs ?
Parfois quand tu pleurais tu disais avoir peur du noir,
C'était cette haine de toi que je n'ai pas su voir,
Qui t'as rongée, ne t'a laissé qu'un teint pâle et blafard ?
Maintenant, il est trop tard.

Est-ce que dans ta tête tu danses sur ton lit d'hôpital ?
Cet autre toi invisible te fait-il toujours du mal ?
J'aurais voulu pouvoir t'extirper de cette spirale.
Cette auto-destruction fatale.

Ce satané toi t'étais devenu bien trop cruel.
A l'intérieur il t'enfonçait à grands coups de truelle.
Ouvrait, aiguisait toutes tes plaies en y mettant du sel.
Pour moi, tu étais belle.