Je n'ai jamais vraiment compris ce qu'était un rantbook. Le contenu de la chose, je vois, mais pourquoi ce nom ?
Ce bouquin ne répondra jamais à cette question. En revanche, il sera rempli des trucs un peu vieux (autrefois, j'y postais des avis sur...
Là, j'avoue que j'ai ri sans y croire une seule seconde. Néanmoins, avant de jeter le bébé avec l'eau du bain (cette expression figure dans mon top 3 des expressions de merde beaucoup trop sous-cotées), j'ai fait quelques recherches, au cas où ce serait vrai.
Commençons déjà par tordre le cou à une première hypothèse : une mafia totalement inconnue du public, c'est possible ?
Logiquement, non. Il existe évidemment des groupes criminels très méconnus, mais le principe même de la mafia, c'est d'être un minimum reconnaissable, parce que c'est l'une de ses armes : imposer le respect et la peur, susciter la méfiance pour obtenir l'obéissance et le silence de ceux qui ne sont pas directement sous sa coupe (et qui, par conséquent, le deviennent).
Si internet ne trouve donc pas une mafia, c'est très certainement parce qu'elle n'existe pas.
J'ai donc tenté de chercher s'il existait une ou des mafias suisses, et d'après mes recherches, la réponse est non. En revanche, la Suisse étant frontalière de l'Italie, elle accueille régulièrement les trafics de ses mafias légendaires, et en particulier la 'Ndrangheta (ouais, on dirait un nom de pizza, mais je vous assure qu'elle existe, celle-là), notamment pour des trafics de drogue.
Bref, Caleb, désolée de te contredire : à mon avis, les Italiens font mieux que les Suisses en matière de crime organisé.
L'autre argument qui me fait dire que l'organisation criminelle à l'oeuvre dans ce roman n'est pas une mafia, c'est sa non-organisation et les membres qui sont à sa tête. On aura l'occasion d'en reparler, mais la famille du parrain, c'est une belle bande de cassos : ils sont à la fois tous plus bêtes les uns que les autres, gratuitement méchants et ils ne respectent aucun code d'honneur. De même, à chaque fois qu'ils ont l'occasion d'utiliser un de leurs ennemis pour en faire un exemple (Nathan, Caleb, Léonie...), ils se contente d'exercer une petite vengeance personnelle qui n'a aucun impact sur l'image qu'ils peuvent renvoyer d'eux.
Bref, niveau mafia, on repassera, et on continuera donc de simplement les appeler "les méchants" (ils sont suffisamment mono-facette pour mériter ce titre).
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Booooorn in the USA !
Caleb et Léonie prennent l'avion et atterrissent dans le coin de San Francisco. Dans l'avion affrété par l'employeur de Caleb (Ethan, de son véritable nom, mais je continuerai de l'appeler Caleb parce qu'Ethan, franchement, c'est non), tout le monde a grillé qu'ils étaient en couple, mais ce qui est amusant, c'est que Caleb va quand même tenter de le cacher à Madame, sa supérieure.
C'est bien connu, les gens ne parlent pas entre eux et encore moins quand ton business, c'est l'information.
Caleb a droit à un petit interrogatoire en règle (parce qu'ils recherchent qui est le traître, forcément... et notez que Caleb s'en branle). Il baratine Madame à cette occasion sur Léonie (et ça marche, croyez-le ou non, c'est si gros que ça marche. Ou du moins, Madame fait croire à Caleb que ça marche et lui, il ça lui suffit, ce qui me fait vraiment douter de ses capacités intellectuelles).
