CIEL NOIR

17.

Hello tout le monde bien ??

Boon, je publie ce chapitre - mon pref' pour le moment je crois - ouais ouais je dis souvent ça ahah -- avant de tailler au soleil pour le weekend, j'en ai bien besoin !

Pour celles qui me suivent sur IG, vous avez vu que j'ai pu booker un weekend sur Londres... oh, mais dis donc, c'est juste le weekend où Nek se produit dans une micro salle ? mdrrr comme c'est étrange :):)

Sinon, j'ai encore du mal à redescendre, mais #2 pour Vinyle sur plus de 1000 fanfic, ça fait tellement plaisir. Alors que y a des bêtes de pointures qui étaient plus loin, c'est juste fou. Et ça, je le dois en grande partie à ma BL de folie, vous la connaissez. Non ? Mais siiiii. Vous savez, une petite Peluchette qui pond des histoires troooop belles, captivantes, et grave cool à lire !!

Hop là, zou. A toutiii 😊

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Point de vue Albane

J'étais restée dans ma couchette toute la matinée, à lire le manga prêté par Ken, en attendant qu'ils reviennent des balances sur le site où avait lieu le concert. Il m'avait écrit qu'ils rentreraient pour le repas, il s'en excusa mais apparemment, les artistes avaient pris du retard sur le programme matinal.

Après que midi eut sonné, personne n'était encore rentré. J'avais refermé le livre, que je trouvais intéressant, et je m'étais occupée de ranger un peu le salon-coin télé qui était encombré de déchets en tout genre. Le chauffeur me fila un coup de main et je lui demandai s'il pouvait garder un œil sur le bus le temps que j'aille faire un tour.

J'avais emmené avec moi mon fidèle instrument, je voulais savoir ce que ça pouvait donner avec l'acoustique créée par le vent et le bruit des vagues au loin. Je m'installai sur un petit muret en bord de plage et jouai quelques lignes. Le rendu était très profond et captivant. Les éléments naturels se mêlaient aux notes que je faisais sortir de la caisse en bois.

Quelques marcheurs s'arrêtèrent pour m'écouter jouer, d'autres me filmaient. J'essayai de ne pas y prêter attention et me concentrai sur la musique. Je reprenais de tête l'Air pour violoncelle de Bach. Je me sentais plus vivante que d'habitude à cet instant-là. Le vent s'emmitouflait autour des mesures que j'enchainais avec fougue.

Jouer face à l'océan était une expérience puissante. Mes jambes tremblaient presque de joie, je revenais sur ce que j'avais alors dit le matin même.

J'étais mieux là, que partout ailleurs.

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Point de vue Ken

Je regardai plusieurs fois de suite ma montre, il était presque deux heures de l'après-midi lorsque les vans bookés par Eliott nous redéposèrent au bus au centre de Saint Malo. Albane allait être furax qu'on l'ait laissée seule autant de temps.

Surpris, je trouvais le bus vide, mais rangé. Le chauffeur m'informa qu'elle était partie, avec son instrument. Ça ne m'étonnait qu'à moitié. Je suivis le petit chemin côtier et entendis au loin le bruit rauque qu'opérait le violoncelle. Je m'en rapprochai et finis par apercevoir sa frêle silhouette, liée à son instrument bien plus imposant qu'elle. Un petit attroupement était formé autour d'elle, je m'insérai entre deux joggeurs qui s'étaient arrêtés. Elle ne me vit pas, ses paupières étaient closes. Seule sa tête bougeait en rythme avec la musique, et ses longs doigts fin qui dansaient sur le manche, à m'en donner le tournis.

Elle était belle. Attirante, envoutante. J'adorais plus que tout la voir jouer de son instrument favori. Elle semblait donner tout ce qu'elle pouvait, elle vivait chaque note, chaque envolée, chaque truc bizarre qu'elle faisait avec ses doigts.