3.

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Coucou vous !

Je vous balance le chapitre 3, alors que je me mets sérieusement à douter de mon histoire. Je sais on en est qu'au troisième chapitre, et il s'est encore rien passé de folichon mais je sais pas, je suis vraiment pas sûre de oim sur ce coup là lol

Bref, sinon on a dernier aperçu de l'été ce weekend c'est plutôt cool ;) Vous faites quoi ??

a touti les ptits potos, des bisous !🥰🥰

***

Point de vue Albane

Le taxi m'avait déposé en bas de chez moi sur les coups de midi. Le soleil réchauffait la capitale, bien agitée pour ce samedi brûlant de juin. Je m'enfermai dans mon petit chez-moi, en ayant pris soin de baisser tous les volets. Douchée, repue, je m'étais allongée dans mon lit, aux draps froids.

J'étais tellement éreintée que je n'eus plus la force de penser encore à ma nuit passée à Marseille et m'endormis quelques secondes plus tard.

En me réveillant, le soir, j'eus envie de sortir mon instrument de sa housse. Je m'installai à la fenêtre que j'avais ouvert pour faire passer un peu d'air frais dans l'appartement. Et je fis faire quelques mouvements vifs à mon archet contre les épaisses cordes de mon violoncelle. Je passai en revue mon répertoire, Mozart, Bach et toute la smala, pendant de longues heures. Ce sont mes doigts, douloureux, qui me poussèrent à m'arrêter, sur les coups de minuit.

Je décidai de me plonger dans un bon bain tiède, afin de détendre mon corps, réclamant un peu de calme. Entre la piscine et ma session intense de ce soir-là, il en avait bien besoin. Debussy à fond dans ma salle de bains, je m'étais laissée aller dans ma baignoire. J'avais allumé quelques bougies parfumées et je profitai de l'instant présent.

Je remarquai de légers bleus sur ma peau laiteuse, sur mes genoux et mes bras. Ça devait être le résultat de mes combats aquatiques acharnés, opérés avec les rappeurs que j'avais rencontré la veille. Ils étaient tous sympas, y compris le mec à la capuche, absent un peu. Mais curieux.

J'avais eu aussi envie de l'être un peu plus, mais mon réveil m'avait freinée. Dans mon bain, je m'étais dit que j'avais toute la nuit pour fouiller sur internet, je disposais de quelques noms, j'allais sûrement pouvoir en apprendre un peu plus sur eux. J'avais oublié mon téléphone dans le salon, et j'étais trop bien dans mon bain pour en sortir.

Alors je remis mes recherches au lendemain.

***

Finalement, la semaine passa à une vitesse folle, m'empêchant réellement de me pencher sur le sujet. J'avais les derniers cours de l'année à assurer et j'avais surtout le concert d'été (comprenez la fête de la musique) à préparer avec le reste de l'orchestre du Conservatoire. Les répétitions me demandaient beaucoup de temps. Les morceaux que nous devions jouer étaient tous très difficiles, spécifiquement le Concerto pour Violon de Tchaikovsky, qui demandaient beaucoup de maitrise et de concentration. Bien moins que Julie, la soliste. Mais mine de rien, mon instrument avait sa petite importance dans ce sublime morceau de plus de trente minutes.

Le vendredi soir, mes parents m'avaient invités à manger. Ils habitaient L'Hay les Roses, dans un petit pavillon calme. Depuis que j'avais dû revendre ma voiture, je descendais là-bas en taxi. Je ramenai une bouteille de vin pour mon père et une nouvelle orchidée pour ma mère, comme à chaque fois.

Je fus étonnée d'y retrouver mon petit frère, Hippolyte. Il tirait la tronche et décrocha que quelques mots, à peine articulés lors du repas sur la terrasse. Mes parents semblaient également tendus. J'essayai d'en savoir plus :

CIEL NOIROnde histórias criam vida. Descubra agora