"ravi de t'avoir connu..."

900 69 38
                                    

Il est 22h, je viens de rentrer dans mon appartement à Toulouse, Olivio m'a raccompagnée tel un petit ange...

Avant qu'il reparte, c'est-à-dire il y'a 5 minutes, j'avais tellement envie qu'il reste, j'ai pas envie de dormir de nouveau seule, ses bras sont fait pour que je survivre j'ai l'impression... après je dois juste être folle...

Je m'assois sur le bord de mon lit et reste droite sans rien dire, je repense juste à cette semaine inoubliable aux côtés d'Olivio, ça ma fait tellement de bien de tout oublier ! J'ai plus aucune peine pour Antonio, c'est fini.

Je mets à charger mon téléphone sur une table à côté d'une fenêtre. Après quelques minutes, il s'allume et je peux voir plein de notifications.

Que se soit Instagram, message, mail...

Les notifications Instagram sont surtout fait par des compte fan de Bigflo et Oli qui suppose que je sois " Manon" l'ex de Oli... je préfère pas répondre à cette question.

Pourtant Oli a déjà répondu à cette question quand je regarde sa story qui date de quelques minutes...

C'est une photo de moi dans le train, ma tête posée sur ma main et je souris avec toutes mes dents et il a mis la chanson "sac à dos" avec le passage où il parle de moi. Ça me touche vraiment, heureusement qu'il ne m'a pas identifiée, après ses fans sont plus forts que inspecteur gadget pour trouver mon compte, je suis passée de 200 abonnés à 500 en une story.

J'ai répondu y a 10 minutes à sa story en lui demandant pourquoi il a fait ça, mais pas de réponse. Je trouve ça bizarre qu'Oli ne me réponde pas, mais bon il doit dormir ou je ne sais quoi....

Je remarque que j'ai reçu un mail de Théodore, mon patron, sans hésiter je lis...

«Manon

Bonjour Manon, j'espère que tu t'es bien reposée car dans deux mois nous partons à San Francisco, M.Deburn m'a contacté pour passer un tournage d'un film " the prisoners of drugs".M.Deburn est un ami à moi, on se connait depuis 3 ans et il aime beaucoup notre façon de tourner assez rapidement, donc nous partons à San Francisco dans deux mois et nous restons là bas pendant à peu près neuf mois.
Tu as juste à me répondre assez rapidement pour savoir si tu es d'accord.

Cordialement Théodore Meleuin. »

Le choc. Comment ça je pars à San Francisco?! Je n'arrive pas à le croire, c'est un rêve. Je suis vraiment super heureuse, rester 9 mois avec mes collègues, mes amis en faisant un travaille que j'aime et en plus à San Francisco c'est juste incroyable !

Je pose mon téléphone sur la table pour respirer un peu après cette nouvelle incroyable.

Je suis si heureuse ! Mais d'un coup, j'entends un cri par la fenêtre, je me précipite vers celle-ci et j'entends un énorme cri de douleur. En regardant par la fenêtre, je vois deux hommes à terre...

Non... c'est impossible que se soit lui... non au mon dieu je ne rêve pas...

Même si je suis juste en col roulé blanc, je sors sous le froid d'un soir à Toulouse. Je descends rapidement les escaliers de mon appartement, puis sors dehors. Je cours dans les rues sombres et puis je vois les deux hommes...

























Moi: OLI !!!

Voici une des pires images que j'ai jamais vu de ma vie. Je cours vers Olivio qui était à terre, en essayant de se redresser mais n'y arrive pas...

Je saute à terre près de lui, je ne le voyais pas très bien à cause du peu lumière le soir, mais je peux quand même apercevoir une mare de sang à côté de sa tête. En regardant de plus près, je vois une énorme et grosse ouverture dans sa gorge.

J'appelle les secoure puis raccroche...

Moi: Ça va aller Oli je viens d'appeler les secours ils vont de sortir d'ici...d'un air très paniqué

Olivio: Manon... d'une petite voix

Je le regarde l'air très inquiète, les larmes aux yeux, le cœur cassé. Je pose ma main sur sa plaie pour bloquer le sang. Il lève doucement sa main et la pose sur ma joue, la bouche entrouverte, des tout petits yeux humides...

Olivio: ... Ravi de t'avoir connu...

Je le regarde, les larmes coulent à flots. Non, c'est impossible, il va rester avec moi, avec nous...

Moi: Non !

Je le vois regarde le ciel, puis ses yeux se ferment de plus en plus jusqu'à être totalement fermés. Le corps relâché, sa tête retombe à terre...

Moi: Non ! ... NON !!

Je cris de toutes mes forces pour qu'il m'entende.
Son cou ne cesse de se vider de son sang, j'ai la main est totalement recouverte de sang. Sur le moment ça me dégoûte absolument pas, je place mes mains dans son dos et essaye de le redresser, et quand cela est fait je regarde son visage, yeux fermés comme sa bouche. Je commence à pleurer en le serrant peut-être une dernière fois dans mes bras, j'essaye de bloquer sa coupure dans mon épaule pour pas qu'il se vide entièrement. À part recouvrir mon haut blanc de sang, ça ne fait rien...

Je le serre fort dans mes bras, lui qui ne réagit pas du tout. Mon dieu qu'est-ce qu'il s'est passé... Je pleure de toutes mes larmes, si bien que c'est trop tard, je prends dans les bras un mort, j'arrête de le serrer à mes côtés et le regarde. Il penche sa tête en arrière, n'a plus le contrôle de son corps. Cette image de lui vide sera la pire image de ma mémoire...

Je pleure encore et encore puis soudain j'entends une sirène et en tournant la tête je vois un camion de pompier arriver...

Des pompiers sortent et me demande de m'écarter d'Olivio, je lui lâche sa main qui retourne d'un coup fort sur le sol.

Ils rentrent Olivio et un autre inconnu dans le camion et me demande de monter avec eux, je m'exécute et ils démarrent...

Pompier : Vous allez bien?...
Moi: ... Pourquoi, je le devrais ?
Pompier : je suis vraiment désolé pour vous...
Moi : C'est n'est pas de votre faute...
Pompier : C'est à cause de qui, vous le savez ?
Moi: Non...
Pompier : On va tout faire pour qu'il s'en sorte
Moi : Merci... Dis-je en commençant à pleurer.

Pompier : Vous ne voulez pas une veste ? Il fait quand même froid dehors et la moitié de votre haut est de sang.
Moi: Monsieur, à vrai dire dans des moments comme ça on ne ressent pas le froid, le chaud, la douleur, le dégoût...
Pompier : D'accord... Je vous comprends totalement...

Je tourne la tête vers la gauche, il était allongé sur une sorte de table. J'aurais jamais pensé le voir un jour dans un camion de pompiers avec un masque à oxygène sur son visage...

Je ne fais qu'entendre en boucle sa dernière phrase qui me brise le cœur et me fait partir en sanglots...






























Ravi de t'avoir connu

✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨

Si tu veux me fair plaisir ?
-> vote et commente😚

Merci de lire mon histoires❤️

On se reverra Où les histoires vivent. Découvrez maintenant