TRIPTYQUE

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Cette couleur je l'ai dans le corps,
Q'me narre comme une chronique,
Je meurs de la perte du nord,
De ma rose et de mon tic,
Et tac ca dépeint comment,
Ça raisonne dans nos horloges,
Il s'ecourte dans mon serment,
D'être celui qui interroge,
Je suis ce mur emmuré,
Celui qui vient les nuits d'octobres,
T'escalader a la volée,
Pour me debarasser de l'opprobre,
Tel ce desert ambulant,
Où sifflait le froid délétère,
Celui que je sentais brûlant,
Sur ce bûcher qu'est la mer.

Remémores toi ces mémoires,
Que nous écrivions avec nos pas,
Et qui seuls de la mémoire,
Oubliée nous sera,
Dis moi que l'avenir est ça,
Avec ses effluves de cannelle,
Car je me noie dans l'incarnat,
De l'ennui instillé en pastel,
J'me ressasse tous ces jeux d'ombres,
Joués sur des consoles d'interdit,
Et de ta parole le nombre,
Multiplié de l'infini,
Ô lampe des nuits vacillantes,
Ô ciel de silence infus,
Mes mains ne sont vivantes,
Q'pour tracer tes rayons trapus.

Extrait.

les fleches virtuosesWhere stories live. Discover now