Je m'approche à petit pas. Puis à plus grande avancée pour me donner confiance et arrive face à eux.

- C'est à moi. Mes mains tremblent mais je tente de garder mon calme.

- C'est à nous maintenant. C'est une homme à la barbe blonde qui dit ça. le groupe eurent un petit rire mesquin.

- S'il te plaît rends le moi. Les larmes me montèrent au yeux.

- Oh tu pleures ? rétorqua à nouveau le grand blond.

- ça suffit Adriano, c'était marrant un moment, rends lui son portable dit une jeune femme au teint foncé, une cigarette à la main.

- Tu es si cliché mon bébé, j'allais lui rendre. Mais avant tous elle doit me répondre à une question.

- Stop Adriano c'est pas drôle lui répond-elle. Aucune réaction de sa part. Il me regarde avec un léger sourire. Personne d'autres n'ose s'exprimer. On voit qui est le chef ici

- Pourquoi tu es aussi moche ? Quelques rires

- Putain ! Mais stop adriano !  La jeune fille voulu prendre le téléphone du blond, mais sa main le serrait bien trop fort.

- Aller réponds moi ?

- Rends lui son portable. Une voix soyeuse fit surface depuis mon arrière. 

Un éclat, une beauté comme je n'en n'avais jamais vu, des yeux vert, une peaux métissée, des cheveux bouclé et noir. Une oeuvre d'art. 

Tout le monde semblaient éblouit, même le blond, voir plus. Il n'eu qu'une seconde qu'il me rendit mon portable et mon linge, les yeux rivé sur son visage.  

- Que je ne t'y prenne plus Adriano. Je connais tes parents, tu es encore mineur et je sais toutes les choses que tu fais qui ne sont pas légale. Ton père ne serait pas fière. Et toi Lilliana tu devrais traîner avec d'autres gens, ce n'est pas ton genre. 

- Je traîne avec qui je veux. 

- Evite de foutre la merde, vraiment. Lilliana on est censé passé les vacances ensemble. Tu te souviens ? Sans la famille derrière nous. 

- J'aurais bientôt 18 ans, et si je ne veux pas traîner avec toi je le fais.

- Tu auras 18 ans dans deux mois, pas encore.  Elle soupire. Tu fais ce que tu veux. Ciao, ça sert à rien de discuter avec toi. Elle regarde une dernière fois le groupe de jeune et s'en va

 Vient me dit-elle en me pointant du doigts.

Elle marche très vite, j'ai de la peine à la rattraper. Nous arrivons enfin vers la fin de la plage, mes affaires toutes emmêlées. La belle s'arrête d'un coup nette et me regarde avec ces grand yeux vert. Quel beauté ça me rend presque malade. 

 Elle me tends sa main. Je la regarde perplexe puis lui rend son geste. Sa main me sert fort, elle me regarde avec fermeté. Puis une sourire prend place sur son visage. 

- Sonia.

- Alia. Que est ce qu'elle me veut ?

- Ma soeur ne t'as pas trop embêté ? Je suis désolé, elle est dans une période difficile.

- Non c'est bon.

- Tu es en vacances ici ? 

- Oui..je viens de Florence, mes grand parents habitent ici. 

- J'habite ici, c'est une jolie ville.

- Ah, sympa. Terminons cette conversation au plus vite.

- Ces vacances devait être pour moi et ma soeur, un moment fun. On aurait du aller en boîtes,danser jusqu'au levé du jours sans nos parents derrière nous, même si je suis adulte depuis longtemps ils ne me lâchent jamais. Ils ont divorcés et ont décidés chacun de partir en vacances de leurs côté cette été, avec leurs amis. Ma soeur n'a pas l'air d'avoir accepté ça, bref ducoup elle passe son temps avec de jeunes cons qui lui servent d'amis.

- Ah. Pourquoi elle me raconte ça, je suis sa psy ou quoi ?

- J'ai trouvé un petit job, ça me permet de me faire un peu d'argent. 

- Super. Bon laisse moi maintenant

- Il cherche du monde, tu serais pas intéressée ? Je pourrai te présenter à la boss !

- Je veux profiter de mes vacances. Je ne suis pas venue ici pour bosser. 

Sonia passe sa main dans ces cheveux, regarde la mer et se retourne à nouveau vers moi. Un percing doré mets en valeur sa lèvres inférieur, et deux boucle d'oreille verte sont accrochées à ses lobes.  Elle ne porte pas de maquillage. Naturelle et belle, on a pas tous cette chance. Il faut que je l'évite au possible car je sais très bien ce qu'il se passe dans sa tête.

- Tu es sans amis ici ?

- Oui. Quel toupet  Et si ça ne t'embête pas j'ai une inscription à faire.

- Ah oui ou ça ?

- J'dois y aller, pas l'temps ! Ciao ! Je chope mon engin, pose mes pieds sur les pédales et m'enfile dans la végétation sans me retourner. 

 - Alors à bientôt ! Me dit-elle au loin

- Ouè c'est ça dis-je en maronnant

Je la laisse seule, elle est son ego en laissant mes pensées me ramener dans un terrible souvenir. 





Quand je serai belleWhere stories live. Discover now