Nonna

26 1 3
                                    

Je ne sais pas pourquoi. Je ne comprend pas. Peux être que toi tu y arriveras.

Alia.. ma petite Alia, pardonne moi..
Tu sais on prends du temps à grandir même moi qui suis si vieille je n'ai pas finis d'apprendre.
J'ai beaucoup raté, je rate chaque jour.
J'aimerai être cet exemple, une rose brillante et ardente dans un jardin de ronce.
Alia.. J'ai pris du temps avant de comprendre, avant de louper ce qui m'étais destiné. J'ai du effacé une partie de moi. Cet endroit, au fin fond de mon âme, n'a d'accès que par moi même depuia tant d'années , aujourd'hui j'aimerai t'en dévoiler une infime partie.

Ta mère ne comprendrais pas. Elle est devenue trop froide, un peu comme ton grand-père. Une pierre de marbre, lisse et dure.

Alia, ma petite, toi tu restes cette lumière de mon quotidien, peut-être une des seules.

J'ai grandit élevé par une mère qui me nourrissait, m'eduquait, me perfectionnait, mais elle n'était pas vraiment là comme évaporée du monde.
Comme elle, mon bac à linge sous le bras, ces yeux scrutant chaque détails ménagé à faire, refaire, faire. Elle ne s'arrêtait jamais.

Si mon père devenait violent c'est par ce que ma mère n'était pas asser discrète comme il le désirait. Et quand elle était trop discrète il la battait, quand elle était trop mais pas asser belle, il la frappait.

Comme Ermanno, il ne venait que rarement à la maison, ma mère a survécu grâce à ces moments de vide.
Mais quand il venait, la maison devenait gelée, et sombre, la peur envahissait chaque espace.
La porte de la chambre des mes parents restait fermée pendant des heures.. pour des raisons, Alia.. Des raisons qui pouvaient lui permettre de se libérer de son malheur avec ma mère. De la sacrifier pour son propre plaisir
Je l'entendais, lui, faisant les choses qui me sont si difficile à prononcés. Ma mère  demeurait silencieuse, chaque nuit, chaque jours, elle se taisait de plus en plus. Toujours.

Alia, la vie est si étrange. J'ai atteins l'âge de la raison, mais je ne me suis jamais trouvée aussi idiote.
Car j'ai effacé en moi, une partie, si brillante, j'ai effacé en moi, la petite Lydia que j'étais; Souriante et paisible. J'ai effacé la petite Lydia amoureuse de la mauvaise personne.

Je t'embrasse / Nonna
 


Quand je serai belleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant