Ace x Oc - Un amour interdit

Chapitre 12 : Déclaration

Il était encore très tôt quand je suis partie puisque la plupart des boutiques étaient fermés, par chance les marines avaient maintenant arrêté toutes les recherches et j'ai pu librement me diriger vers la gare maritime. Le guichet étant fermé j'ai décidé alors de m'acheter un petit truc à grignoter, après plusieurs magasins j'ai fini par voler quelques fruits (j'ai pas d'argent) puis je m'installa sur le quai.

(Je me demande s'il s'est réveillé et si il a vu mon mot ? comment il va réagir ? ça se fait pas ce que j'ai fait, j'aurais peut-être dut attendre qu'il se réveille mais j'aurais étais incapable de partir alors...)

Au fur et à mesure que je réfléchissais le temps passait et le guichet s'était ouvert, un gros bonhomme s'était placé à l'intérieur et fumait la pipe en lisant son journal.

« Bonjour le prochain bateau part quand et pour aller où ? »

Il releva machinalement la tête et dit automatiquement

« Le prochain bateau part dans 1heure ma'zelle et il rejoint south blue par la route de tous les périls »

« Parfait, donnez moi une place »

« Voilà c'est 55 berrys »

« Oh, mon dieu comme je suis maladroite j'ai complètement oublié mon porte-monnaie, comment je vais faire, oh mon dieu monsieur aidez moi, je vous en prie »

« Euh...euh...je peux peut-être vous dépannez sur ce coup-ci »

« Vraiment vous ferez cela pour moi ? vous êtes aaadoooraableee «

Me voilà donc à bord de ce navire civil, avant de partir j'avais téléphoné à Ben pour lui demander où ils étaient, il m'a répondu exactement qu'il n'avait aucune idée de où ils pouvaient se trouver à part que c'était le trou du cul du monde quelque part au sud, mon père débarque toujours sur des îles incroyablement...sans intérêts et nulles mais on ne discute pas les ordres du capitaine c'est bien connu, surtout moi.

Bref je me retrouvais sur ce bateau ne sachant pas vraiment où j'allais, je ne pensais à rien je regardais juste « Calm Down », accoudée à la balustrade je regardais juste cette île s'éloignée petit à petit jusqu'à ne former qu'un petit point à l'horizon puis disparaître complètement.

« Mademoiselle est-ce que vous allez bien ? »

Je regarda surprise la vieille dame qui se trouvait à ma droite. Elle me regardait en souriant puis me tendit un mouchoir blanc.

« Tenez, prenez le, je vous l'offre et ne faites pas cette mine tristounette ça abîme votre beau visage »

De plus en plus surprise par ce qu'elle me disait je regarda le mouchoir qu'elle me tendait, comprenant soudain je portais mes mains jusqu'à mon visage, mes joues étaient inondées, j'avais pleuré sans même m'en rendre compte, à cet instant mes larmes redoublèrent et la vieille dame eu un mal fou à me consoler.

« Allons, allons ça vas aller maintenant ? »

« Oui merci ça vas m... »

Le bateau venait de tanguer violemment vers la droite, coupant mes remerciements, il s'arrêta net et les sirènes d'alarme se mirent à hurler . Plusieurs personnes paniquaient et couraient dans tous les sens, en connaisseuse je pensais qu'on avait heurté un récif mais le fond de l'eau était trop profond alors j'interpella un pauvre matelot qui essayait (sans succès) de calmer les passagers.

« Excusez moi qu'est-ce qu'il se passe ? »

« Quelqu'un a saboté les machines, mademoiselle on ne peux plus avancer »