Erh 9

426 40 0
                                    

Bientôt 1 mois.

Un mois que Daïa Dunk  est en quête d'informations sur Eoly  et toujours le même mystère à son sujet.

Elle a beau penser et agir comme une pirate, aller dans des lieux mal famés et s'immiscer  au coeur du crime, elle en est même aller jusqu'à démarcher  dans des sectes ! Mais rien. Pas d'informations, pas le  moindre détails qui puisse la faire avancer dans ses recherches.

Les îles perdues sont si vastes qu'il faudrait  3 vies pour toutes les visités..

À moins que celle-ci ne se trouve sur les îles du nord ? Ça reste la meilleure hypothèse étant donnée le néant actuel.

Daïa est arrivée sur une nouvelle île perdue hier soir. Ne voyant rien de ce qui l'entourait, elle a vite fait le nécessaires pour trouver de quoi dormir et se reposer.

Au petit matin, a sa grande surprise, le village est d'un calme plat comparé à tout les autres.

Les gens sont d'une gentillesse et d'une sympathie étonnante,  on se croirait dans l'Est  pensa Daïa.

Elle fit ses courses et quitta le village afin de découvrir les horizons.

Une fois de plus Daïa est surprise, cette île est loin d'être comme les autres.  D'abord par sa superficie  démesurée, ensuite par un épais brouillard qui l'entoure de jour comme de nuit.
En effet il est impossible de voir l'horizon et difficile d'amarrer, il a fallut 25 minutes pour stabiliser le bateau avec sûreté au port afin de descendre.
En revanche, la beauté  de cette île est à coupée le souffle.

Le climat est très tempéré, l'harmonie est le calme sont en symbiose tandis que les 4 saisons semblent naître sur cet archipel.

Autour du village il y a le calme et l'humidité, la fraîcheur et la rosé, le feuillage orangé qui décore les pavés; l'automne.

Passé le village, après la forêt, en haut des collines, au prêt des sapins immenses, un manteau de neige sur les montagnes, un hiver.

Mais avant d'arriver aux montagnes il y a le printemps, de grands champs vert, parsemés de mille et une couleurs par des fleurs en pagaille qui y fleurissent gaiement. 

L'été est plus loin, vers l'étendu de sable blanc et le lac qu'il entoure. 

Depuis le plateau où elle se trouve, à la lisière de la forêt,  Daïa voit distinctement toutes les saisons en même temps. Si elle n'avait pas de mission, si elle n'était pas corsaire, elle vivrait ici. Dans ce paradis perdu où nul ne te trouve et ou nul ne  cherche à te dominer et a entreprendre de faire de ta vie un fardeau...

Daïa ferma les yeux un court instant et respira simplement l'air frais, écoutant le chant des oiseaux, respirant le mélange de sève et de pollens, écoutant les écureuils sauter de branches en branches, le bruits des branchettes qui se touchent, la chaleur du soleil sur sa peau, un moment de légèreté. Le temps d'un instant, Daïa oublia sa vie pour écouter toutes celles qui l'entourait. 

Puis.

Un vent frais la caressa, loin d'être un courant d'air classique, Daïa crût sentir une main toucher son visage, elle ouvrit les yeux et plaqua sa main sur le pommeau de son épée. Mais il n'y avait personne autour d'elle.

Le coeur palpitant,  persuadée d'avoir sentit une main caresser sa joue et lui saisir le menton la corsaire était plus en alerte que jamais.

Le paradis perdu qu'elle admirée et qu'elle avait savourée quelques  instants plus tôt se transforma en labyrinthe oppressant, chaques sons, chaques souffles du vent sur sa peau augmenta la méfiance de la corsaire qui n'avançait plus en marchant mais en piétinant. Ses talons épousant le sol, ses yeux scrutant les alentours tous en inspectant au millimètres prêts les arbres et les plaines aux alentours...

Le brouillard qui avait pourtant disparu quelques minutes auparavant et qui avait laissé la corsaire admirer la vue, était devenu plus épais et plus présent.

Mais que se passait-t-il  ? Était-ce une de ces forêts magiques dont elle avait entendu parlé ? Ou bien une forêt hantée?

Si elle parvenait à identifié le danger elle saurait comment réagir, mais le cas échéant, elle n'en savait rien.

Elle finit par arriver au lac, le brouillard s'éloigna de nouveau et de léger rayons de soleil brillerent sur l'eau, traversant celui-ci et fesant paraître la transparence et la clarté du lac, rappellant ainsi la beauté des lieux à la jeune femme.

Daïa s'assura de la qualité de l'eau puis remplit sa gourde d'eau fraîche avant d'apercevoir au loin un village, à quelques kilomètres d'elle, entre l'automne et le printemps. 

Toujours en alerte, elle se rendit au village, une fois de plus la surprise se saisit de la corsaire. 

C'est un village pirate,  nul doute. Au milieu de cette beauté sauvage, elle avait reussit à trouver une place gorgé de pirates.

Daïa sourit, puis prit le temps d'observer le village tous en s'y déplaçant sans attirer la moindre attention. 

"Le Paradis pirate" était inscrit sur une pancarte à l'entrée de celui-ci.

Daïa pensa à un genre de maison de retraite pour pirates. Mais les  chamailleries d'enfants  qui arrivèrent à ces oreilles contredire aussitôt cette idée. 

Toujours sur la défensive, elle examina le village.

Des chemins de terres fraîches pour se déplacer dans le village. Des maisons de bois avec une beauté peu commune. Des cheminées en briques jaunes, des animaux d'élevages et domestiques en libertés un peu partout.

Des femmes et des hommes aux allures  de pirates se promenant  dans les rues du village, faisant leurs courses et leurs promenades en familles, on pourrait presque en oublier la nature de leur métier à les voir vivre avec temps de sérénité.

Était-ce vraiment des pirates?

La nuit s'éveilla  doucement tandis que Daïa admirée la  devanture des magasins.

Droguerie, épicerie, vente directe agricole, quincaillerie, brocanteur, armerie, couturier, menuisier,...

Daïa n'eut pas le temps de faire l'inventaire qu'un passant l'interpellat

-Que fais-tu? Rentre vite dépêche toi ! S'exclama l'homme avec sympathie et inquiétude.

Daïa ne comprit pas  mais ne voulut pas refuser la proposition de l'homme et rentra avec lui dans un petit bistro.

Beaucoup d'individus étaient présents, hommes, femmes, enfants, vieillards... Une bonne partie du village semblait s'être confiné  ici.

Mais pourquoi ?

Daïa regarda par la fenêtre, les rues du village étaient désormais vide.

Tandis que la serveuse offrait un Cumulbeer à Daïa, un violent coup de vent secoua la bâtisse, mais personne ne broncha, les habitants semblaient statique a cette bourrasque voir même habituer.

-Que se passe t-il ? Finit par demander la corsaire tandis qu'elle scrutée  l'horizon par la fenêtre. 

Horizon devenu flou et brouillardeuse .

-C'est le vent du soir, c'est normal. Expliqua un homme. 

-C'est une avalanche  de neige qui tombe presque chaque soir prêt du village. Mais ça va aller ne t'en fait pas, on ne craint rien ici. Dit la serveuse en souriant.

Après 10minutes de bourrasques, le calme revint. Les gens ressortirent dehors, Daïa resta dans le bistro, réfléchissant sans comprendre ce qui venait de se passer.

Puis.

Une femme avec une grosse moumoute et des bottes en laine arriva, le manteau couvert d'une pellicule de neige et son visage complètement cachée par un bonnet/ capuche et une grosse écharpe, seul son nez et ses yeux bleus apparaissait dans son épaisse tenue d'hiver..

Aïda et le courant d'ErhWhere stories live. Discover now