Aïda et le courant d'Erh

Erh 3

La capitaine du navire Cors'Erh se saisit du papier et reconnu le sceau Royal qui le scellé, elle alla dans sa cabine pour pouvoir étudier attentivement les informations de la lettre.

La royauté s'adressant au Lieutenant  Cors'Erh

"Ayant connaissance de vos désirs d'intégrer la garde  royale et étant pleinement satisfait de vos actions en temps que Lieutenant des Cors'Erh, le royaume souhaiterais vous faire part d'une mission.

Mission concernant l'ennemi numéro 1, la dénommée  Eoly.

Après des années à traquer cette femme pirate, voici les informations dont nous diposons:

- Sa flotte est composé d'hommes de tous âges.

- Elle dirige seule ses opérations et se plaît à jouer au chat et à la souris avec les brigades des archipels.

-Personne n'a jamais vu son visage mais on la décrit comme étant une femme dangereuse au tempérament acide.

-Leur QG  est hors de porté de nos brigades, cela signifie qu'il  ce trouve dans les îles perduent ou bien dans l'archipel du Nord.

- Ses inttentions sont méconnues et ses actions incompressibles. Aucun lien n'est à ce jour établi entre tuerie  et pillage.

Autrement dit quasiment rien.

C'est pourquoi l'idée d'intégrer ses troupes nous a paru évidente. Après plusieurs mois de travail nos espions ce sont tous fait recaler dès leurs propositions d'intégrer la piraterie d'Eoly.  Peut être un homme de vos troupes serait-il volontaire ?
Nous vous chargeons de cette mission et espérons le bon déroulement de celle-ci. Si l'infiltration est réussit, il faudra être d'une extrême vigilance quant aux  moyens de communications utilisés ! 
Le but étant de comprendre ses intentions et de parvenir à la piéger.
Bien sûr, vous et vos hommes avez l'autorisation d'engager le combat si nécessaire et d'ôter  la vie de cette pirate si votre vie en dépend! Dans le cas contraire, la coupable doit être amenée vivante ! 

Convaincu  de votre loyauté et de votre détermination ils nous a parut évident de vous confier cette mission.

Nous attendons votre réponse dans les plus brefs délais et vous fournirons d'avantages de détails.

En cas de refus merci de bien vouloir déposer votre titre de lieutenant  Cors'Erh à la capitale et d'effacer définitivement  vos actions envers le royaume,  de n'entreprendre aucunes missions et de ne plus vous mêler  des affaires du royaume."

Votre bonne royauté.

Aïda soupira, à la fois heureuse de la proposition de mission et des opportunités qu'elle pouvait offrir, à la fois mécontente de l'autorité et du chantage que la royauté ce plaisait à avoir sur elle. Sans compter que toutes les fleurs et les louanges  de cette mission serai pour le profit de la couronne et non pour les Cors'Erh  et encore moins pour la lieutenant Aïda Ranid.

*Aïda Ranid est au yeux du royaume LA lieutenant des Cors'Erh car donner un grade plus haut à une femme leurs est " impossible". Mais pour les hommes de Ranid, elle est la capitaine de la compagnie, des flottes et du navire principale: le Corrus. *

La capitaine s'assit sur le bord de son bureau et réfléchis tout en scrutant la déco de sa cabine.

Des cordages, des boussoles, un coffre de vêtements,  un porte-manteau, des étagères  faiblement décorés.
Un grand bureau en bois ancien, éclairé par la baie vitrée du navire de jour et les nombreuses lampes et bougies de nuits.

Également diverses cartes du royaume sont épinglés  sur les parois en bois de la cabine. Une tenue de cérémonie à gauche de la porte,  une tenue de deuil à droite de la porte.

Une couchette à droite de la porte dans le fond de la cabine. Le grand bureau en son centre. Divers écussons traînent dans un bocal en verre sur son bureau. Écussons de récompenses qui lui sont attribués suite au bons déroulement de certaines missions.

Des écussons qu'elle devrait coudre fièrement sur sa tenue de cérémonie. Mais à quoi bon perdre son temps à coudre des bouts de tissus quand les gradés de l'armée royale  se  pavane avec leurs médailles ?  De toute façon elle ne revendique pas son poste de lieutenant pour la gloire.

Divers tricornes sont accrochés de part et d'autre sur les poutre de sa cabine, en effet Aïda les collectionnes.

Le classique,  noir avec des dorures.
Les solennels brun, noir, gris.
Le chic en cuir
Les tricornes de soirée, dont les bordures sont couvertes de plumes, de rubans ou autres décorations.
Les tricornes pour les temps chaud, les tricorne pour les temps froid, celui de mi saison...

Pas grande différence entres eux, exepter l'épaisseur du tissu.

Son préféré, son premier, celui qui trônait sur sa tête quant elle n'avait pas la fonction de lieutenant.
Un tricorne d'un noir intense, dont les bordures sont brodés  à la main par un fil rouge foncé. Simple mais élégant, il s'accorde à la merveille avec sa chevelure.

Mais le tricorne argenté des  Cors'Erh est cependant celui qu'elle porte le plus souvent.

Aïda à suffisamment réfléchis, il est temps de réunir ses hommes.