Chapitre 1

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Ceux qui ne ce souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter.

[Italie
12:30 pm]

Le soleil était à son zénith. Je remmenais ma bouteille d'eau jusqu'à mes lèvres pour boire le liquide qui était malheureusement chaud. Ça m'apprendra à partir aussi précipitamment sans même avoir le temps de prendre le nécessaire. Je posai mon sac à terre et retirai ma veste pour ne rester qu'en débardeur. Je remis mon sac sur mon épaule et repris la route. Par ce temps caniculaire peu de voiture passait sur cette route, qui pourtant était la nationale, et encore moins de voiture ne s'arrêtait devant moi. Mais mon calvaire cesserait bientôt -et pour un temps- car je voyais enfin l'entrée d'un village.

Il y a trois heures que j'avais quitté Naples et à cette allure, j'aurai du mal à rejoindre Rome en une journée. Il fallait donc que je trouve une solution pour berner quelqu'un ; une femme de préférence. J'arrivai dans ce village et vis le petit bar près d'une station service. Il y avait peu de personne dehors, mais les seuls qui s'y trouvaient ne semblaient pas apprécier ma venue. Mais la plus part n'était que des personnes âgées alors cela pouvait se comprendre, du moins pour moi.

J'entrai dans le bar, voulant me désaltérer comme il le fallait avant de reprendre ma route. Il y avait quatre personnes, deux hommes, un enfant et une femme. Je me concentrai sur elle. Elle était jolie, elle avait prit place près de la vitre, dégustant ce qui semblait être une grenadine. Je commandai une simple bière au barman et allai par la suite prendre place face à la jeune femme ; elle posa son regard sur moi, intriguée. Ne pensez pas que je le faisais de bon cœur, j'avais juste besoin d'un chauffeur.

- Salut.
- Euh...salut, répondit-elle surprise.
- Qu'est-ce qu'une jolie femme telle que toi fais donc dans ce lieu paumé ?

Elle me sourit.

- En fait, je vais à Rome, j'ai quitté Battipaglia ce matin. Et toi, tu es un touriste ?

Je fronçais les sourcils, me demandant comment pouvait-elle savoir ça. Et puis, je me souvins que j'avais un accent spécial en ce qui concernait l'italien.

- Ça se remarque tant que ça ?
- Malheureusement.
- Pff...j'ai toujours su que mon prof ne me servait à rien, râlai-je en buvant une gorgée de bière.

Elle eut un rire.

- Rassure-toi, les accents sur un beau mec c'est toujours craquant.

Elle abordait toujours son air amusé puis , elle vida son verre de grenadine et saisit un sac qui se trouvait près d'elle avant de se lever de la banquette et de quitter la table. Je fus assez étonné par cela car elle ne m'avait même pas laissé le temps de sympathiser avec elle.

- Ben alors, tu viens ? me questionna-t-elle.

Une nouvelle fois, je fus un peu perdu, pourquoi fallait-il donc que les femmes soient si compliquées ?

- Je t'ai vu entrer dans le village à pieds, alors j'en déduis que tu n'as aucun moyen de transport, s'expliqua-t-elle. Je ne sais pas où tu vas, mais si tu dois passer par Rome,je veux bien t'accompagner.
- Et tu n'as pas peur que je sois quelqu'un de dangereux ?
- Mm...es-tu dangereux ? questionna-t-elle.
- Non.
- Tant mieux dans ce cas.

Je ne terminai pas ma bière et la laissai sur la table avec la monnaie pour ensuite suivre cette jeune femme jusqu'à sa voiture ; une belle Lancia grise garée en face du bar. Ça avait été trop facile, on accepter pas de voyager avec quelqu'un qu'on a rencontré il y a cinq minutes dans un bar miteux. Soit c'était t elle la personne dangereuse dans cette histoire, soit je devais être paranoïaque. Oui, je pense bien que c'était ça, j'étais parano, personne ne me connaissait dans ce pays, je n'avais rien à craindre.

The Power Of Attraction Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant