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Je gare la voiture devant la maison du défunt. Pauvre femme. Elle a perdu sa fille depuis peu et la voilà confronté à la mort de son mari. Le capitaine ouvre la grande fenêtre vitrée du salon et me demande de les rejoindre à l'intérieur.

_ Bonjour, Jenny. Merci d'être venue. Les hommes de la scientifique sont à l'intérieur. Enfin, je ne vous apprends rien, vous connaissez la procédure.

_ Que s'est-il passé ?

_ Il s'est tiré une balle dans la tête. C'est le majordome qui a découvert le corps.

_ Qu'en est-il de l'arme ?

_ Ils sont en train de relever les empreintes. Il a aussi laissé une lettre sur laquelle, il explique son geste.

Quelque chose ne tourne pas rond. Je ne le connaissais pas suffisamment, mais je doute qu'il avait un état suicidaire.

_ Le corps est à vous, messieurs, s'écrie l'un des hommes de la scientifique.

En compagnie du capitaine et du lieutenant Barry, je me précipite dans le salon.

_ Quel gâchis ! Je ne pensais pas qu'il serait capable de se donner la mort.

_ Moi non plus, mon capitaine, intervient Barry.

Je m'approche. Il y a un détail qui m'interpelle immédiatement.

_ Vous l'avez trouvé ainsi ?

_ Oui, pourquoi ?

_ Il ne s'est pas suicidé.

_ Ah oui ! Et comment vous savez ça, madame je sais tout ? demande le lieutenant.

_ Mon métier est d'analysé les gens, je vous signale. L'autre jour quand j'étais chez lui, j'ai remarqué qu'il s'était servi et il avait bu de sa main gauche.

- Vous en êtes vraiment certaine ? demande le capitaine.

Je hoche la tête. Son assassin avait négligé ce détail. Ou il n'était pas au courant. Le suicide de monsieur Johnson devient une scène de crime. J'espère que le légiste pourra nous en apprendre plus sur la cause de sa mort.

_ Très bien, Jenny. Bon boulot.

Pourquoi, j'ai l'impression que le capitaine n'est pas très ravi. Je le sens tendu. Et si la mort de monsieur Johnson était en rapport avec le capitaine ? Mike avait enquêté sur sin supérieur et il ne s'était pas trompé. Il avait fait allusion à propos de la naissance de Jennifer Walter, la fille de monsieur Johnson. Il était impensable qu'il soit son père biologique. Mike est certain que le vrai père, n'est autre que le capitaine Mattews. Si le capitaine a découvert que Mike était en possession de preuves compromettantes à son sujet, il a très bien pu le tuer. Mike a reçu plusieurs coups de couteaux dans le ventre. Je doute que ce soit accidentelle.

Une lettre celée est posée sur la table basse, à proximité du corps. J'en prends connaissance. Il est écrit en lettre manuscrit : « J'ai tué le détective Cooper et le lieutenant Mike. Je pars rejoindre ma fille. Je suis désolé pour tout le mal que j'ai causé. » Signé Max Johnson.

Il avait engagé le détective afin qu'il puisse retrouver le meurtrier de sa fille et après il le tue. Ça ne colle pas. Et pourquoi avoir tué Mike ? Quelqu'un cherche à masquer leur mort en suicide. Je suis certaine que le capitaine Mattews est le point de départ à ces meurtres.

_ Que pouvez-vous nous dire sur la victime ? Je demande au légiste accroupi aux côtés de ce pauvre homme.

_ La mort remonte entre quatre et six heures, ce matin. La balle a été tirée à bout portant. Je pencherais pour un suicide. Je vous ferai part de mon rapport dans les plus brefs délais.

CulpritWo Geschichten leben. Entdecke jetzt