•14• Horreur

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Point de vue de Stephen :

Suite du Flashback :

1 heure plus tard :

J'avance dans la pénombre, l'arme grinçant sur le sol carrelé, créant des sonorités irritantes. Je marche d'un pas lent jusqu'à la chambre de Douglas mon "ami", se trouvant dans la salle 177, la pièce de sa mort future.

J'entends la voix de Mick, calme et sereine en train de manipuler l'esprit des rares hommes et femmes encore présents à cette heure tardive.

Une fois devant sa porte en bois je souris puis me mets à humer son odeur pour commencer ma chasse. Derrière la porte, sa respiration se fait entendre, il dort profondément.

Mais plus pour très longtemps.

Je toque trois fois, de manière audible et résonnante. Les coups font leur effets car mon « ami » grogne légèrement, sans doute énervé que quelqu'un le dérange dans son sommeil à cette heure si tardive et pronoce d'une fois encore endormie.

Douglas : C'est pour quoi ? Vous avez pas vu l'heure ?

Stephen : Salut mon vieil ami... Tu te rappelles de moi j'espère ?

Le jeune homme se lève de son lit et se dirige près de la porte en titubant, encore dans les vapes de son sommeil.

J'arrive à percevoir chacun de ses mouvements grâce à mon ouïe surdéveloppée, ce qui, disons la vérité, me donne clairement l'avantage.

Douglas : Je me fou pas mal de...

Stephen : Stephen Strange ça te dis quelque chose ? Étudiant en neurochirurgie, classe 3, secteur B ?

Son cœur manque un battement, je le sens, il est surprit.

Tant mieux...

Douglas : Tu me veux quoi l'orphelin ?

Il est idiot. En quinze ans, il n'a pas changé.

Stephen : Planter mes canines dans ton cou serait une bonne idée selon moi...

Douglas : Très drôle espèce de malade, bon si ça ne t'ennuie pas je vais me recou...

Boum.

Ma hache entre violemment en contact avec la porte qui se fissure instantanément.

Un cri résonne dans toute la chambre, le sien, et je m'en réjouis plus que tout.

Stephen : On échange les rôles pour une fois, c'est moi qui te fait peur...

Je porte un autre coup sur le bois où une petite partie se déloge, je peux alors voir Douglas, les mains tremblantes, son fusils de chasse à la main.

Que c'est pitoyable.

Il prononce des paroles sans importance avec une voix tremblante, montrant sa peur et son effrois.

Je détruis par la suite tout le battant et entre dans sa chambre en balançant mon arme à ses pied.

Pour le tuer, je ne veux pas de ça au non... Je veux qu'il me sente lui ôter sa vie misérable.

Tous ses cris et ses hurlements ne font qu'accentuer l'envie que j'ai de le voir mourir, cela rend ma pulsion encore plus forte.

Ses balles inoffensives me touche, mais je les ignore totalement.

Stephen : Toutes ces fois où tu m'as humilié, frappé, enfermé et j'en passe et des meilleurs... Et tout le temps... Tu parlais de ma famille... Comment as-tu osé ne serait-ce que prononcer leur noms ?

Je m'avance encore, posant mes mains sur ses épaules.

Il ne peut plus fuir.

Stephen : Tu ne les connaissais pas... Et pourtant tu disais à chaque fois que leur morts m'était amplement mérité... Que tout n'était que de ma faute... Pourquoi as-tu fais tout ça ? Par jalousie j'en suis sûr... Simple et stupide émotion qui va conduire à ta perte...

Je serre une main autour de son cou et sourit en voyant son visage se crisper, son souffle se coupant.

Ses yeux se révulsent peu à peu et la teinte de sa peau autour de sa nuque devient rouge vif puis bleutée, signe de son asphyxie.

Stephen : Tu vas aller rejoindre ma famille...

Je le mords ensuite d'un coup à sa carotide, lui arrachant un peu de sa peau par la même occasion et bois de son sang avidement en écoutant ses douces plaintes et gémissements de douleurs.

Je bois encore et encore.

Jusqu'à son dernier souffle.

Une fois ce travail terminé, son cadavre glisse sur le sol et je me lèche les lèvres en le regardant.

Stephen : Tu t'en ai pris à la mauvaise personne...

Je me retourne et vois Mick en train de m'observer en souriant aussi, près de la porte...

En petits morceaux.

Mick : Joli ! Très théâtral mais je suis fan !

Stephen : Tu es comique toi maintenant ? *rit*

Mick : On devrait y aller... Ses cris ont dû alertés tout le voisinage.

Je le regarde fixement et va vers lui avant de poser mes doigts sur sa bouche, où un peu de sang d'une de ses victimes se fait encore voir.

Stephen : Pas avant d'avoir fait ça...

Il me regarde sans comprendre et je viens rapidement plaquer mes croissants de chairs sur les siens.

⭐ ⭐ ⭐

Lorsque Stephen ouvre ses yeux, Tony est près de lui, essayant de le calmer. En effet, lors de son évanouissement, il n'a cessé de répété les mots « désolé » et « arrête » en bougeant dans tous les sens. Sans doute un horrible cauchemar.

Lorsque son regard croise celui de Stark, il semble s'apaiser tout de suite.

Stephen : Que c'est-il passé ?

Tony : J'ai bu trop de ton sang... Alors pour que tu te rétablisses plus rapidement, je t'ai fait une perfusion d'hémoglobines et t'ai allongé dans le lit...

Le sorcier baisse la tête et observe les sachets transparents présents sur le sol.

Stephen : Merci...

Tony : Tu n'as pas à me remercier... C'est même plutôt l'inverse...

Il se relève un peu puis s'assoit à côté du scientifique en évitant son regard.

Stephen : Tony... Je dois te parler de quelque chose...

Son ami devine tout de suite de quoi il s'agit.

Tony : C'est sur ton passé n'est-ce pas ?

Le sorcier hoche faiblement la tête.

Tony : Pendant ton « sommeil » tu n'arrêtais pas de te mouvoir et de murmurer...

Stephen : C'est en rapport avec ce que je vais te dire... Écoutes... Tu es la seule personne qui va savoir toute la vérité...

Tony : Tu es sûr de vouloir me le dire ? Tu sais si cela est trop...

Stephen : *le coupant* Oui, je ne peux plus garder ça pour moi... C'est trop lourd... Même si tu ne me verras plus de la même façon après...

Tony le regarde donc dans les yeux et entend Stephen prendre une profonde inspiration avant de commencer.

Stephen : Tout a commencé le 14 décembre 1960...

𝕾𝖍𝖆𝖉𝖔𝖜 𝕬𝖓𝖉 𝕷𝖎𝖌𝖍𝖙 || Ironstrange {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant