Chapitre 1

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Lieu Inconnu, 15h14

Je me réveillais difficilement avec une légère nausée, un mal de tête et une sensation de brûlure à la gorge. J'ouvrais les yeux pour identifier l'endroit où je me trouvais tout en cherchant dans ma mémoire ce qu'il a bien pu se passer pour que je sois dans cet état.

Autour de moi, je regarda la chambre dans laquelle je me trouvais : tout est très sombre mais une chose est sûre c'est que je n'étais pas chez moi. Les volets étaient fermés laissant apparaître que très peu de lumière mais malgré ça je pouvais quand même suffisamment voir les meubles qui m'entouraient.

J'étais juste posé sur un vieux lit qu'il n'a même pas de couverture ni même d'oreiller. À côté du lit se trouvait une petite commode, j'approcha ma main de celle-ci et saisis le tiroir mais en essayant de tirer rien ne se passa.
On dirait que c'était coller ou que c'était fermé. À côté de la porte se trouvait une armoire et sous la fenêtre un bureau vide avec une chaise. La pièce avait l'air d'être très peu utilisé.

Je me redressa du lit, le corps lourd pour venir m'assoir. Mes pieds touchèrent le sol en bois froid me procurant des frissons.

- Quelqu'un ou quelque chose m'a étranglé et a probablement essayé de me tuer, j'ai dû manquer d'air et m'évanouir.

Les évènements récents me revénèrent à l'esprit petit à petit. Je poussa un long soupir, dans quoi m'étais je embarqué cette fois-ci ? Quand ce n'était pas les autres qui me créent des problèmes il fallait que je me plonge dedans. Avant d'arriver chez ma grand-mère, j'habitais dans une petite ville pas loin de celle où je me situait maintenant et j'avais des amis assez particulier. Ils aimaient toujours faire des bêtises, des choses qui sortaient de l'ordinaire, ils voulaient vivre des choses sensationnelles, quitte à se mettre en danger. Malgré tout, j'ai toujours aimé être avec eux, ils me manquait.

- Eh bien, ils auraient adoré se retrouver à ma place. 

Je ris jaune tout en me levant du lit et me dirigeant vers la porte. En réalité, j'avais vraiment peur. J'avais d'autant plus peur de découvrir ce qu'il y avait derrière la porte. Je pris mon courage à deux mains et baissa la poigner de la porte en la tirant vers moi lentement. Je ne ferai pas l'erreur du "Il y a quelqu'un ?" qu'on peut voir dans les films d'horreurs, s'il y a vraiment quelqu'un, je ne veux pas qu'il sache que je suis là ! 

La première chose qui me frappa est la luminosité. On y voyait quasiment rien alors que le peu de lumière qui passait par la fenêtre m'indiquait clairement qu'il faisait encore jour dehors. Je quitta la chambre pour m'aventurer dans le couloir. La porte se trouvant à côté de la chambre semblait être des toilettes, la porte était entre ouverte. Je tâtonnais les murs dans l'espoir de trouver un interrupteur afin d'y voir un peu plus clair.

- Ah ! Trouvé ! ...?

J'appuya plusieurs fois dessus mais rien ne se passa, il semblerait qu'il n'y est pas de lumière...

- Sérieusement ?

Toujours en chuchotant, je râla dans mon coin. Je continuais d'avancer en essayant de me dépêcher, Il faut que je me casse d'ici. Au fond du couloir se trouvais tout simplement le salon. La luminosité était à peu près la même que celle de la chambre, un peu plus éclairé même. Le salon disposais seulement d'un canapé bleu foncé et d'une vieille télé, reposant sur un tapis sombre. Juste à côté du salon se trouvais une cuisine, séparer du salon par un seul et unique mur. Tout était assez propre, presque comme si ça n'avait pas été touché depuis des lustres. Mon regard s'arrêta sur la porte d'entrée pas loin de la télé. Je fonça vers elle rapidement et baissa la poigné. Mon cœur s'arrêta presque quand je tira la porte vers moi et remarqua qu'elle était fermée à clé. 

- Putain, ça aurait été trop beau. 

Désespérer, je me retourna vers le couloir. Les bruits n'ont alerté personne. Est-ce que j'étais seule ? De toute façon, je n'avais rien d'autre à faire alors autant vérifier. La maison était incroyablement petite, je doutais que plus d'une seule personne vive ici. En réalité, je doutais que quelqu'un vive ici tout court. J'avais remarqué tout à l'heure deux pièces sur lequel je ne m'étais pas attardé, tout ce que je voulais c'était sortir d'ici. Peut-être que je pourrais trouver un double des clés en cherchant ? Je me rends de nouveau vers le couloir sombre de tout à l'heure. Juste au début du couloir se trouvais une pièce, j'ouvris doucement la porte, la pièce étais plongée dans le noir complet. Elle ne semblais pas très grande, ça sentais une odeur de fleur. Je chercha la lumière en priant pour qu'elle s'allume cette fois-ci et miracle, une faible lumière jaunâtre remplit la pièce. 

C'était la salle de bain.

Je rentra dedans en m'approchant du lavabo, au dessus se trouve un miroir rectangulaire assez grand pour que je puisse voir ma tête et mes épaules. Je regarda attentivement tout détail présent sur ce reflet de moi-même. J'avais l'air pas si mal que ce que je m'imaginais en fait. Par contre, je ne m'attendais pas à la longue traces violet autour de mon cou. Horrifié, j'approcha doucement ma main de celle-ci et l'effleura juste quelques secondes.

- Ah ! Bon sang... Ce connard m'a pas loupé. 

Une vive douleur me força à enlever mes doigts de ma peau, Je resta quelques minutes à regarder cette blessure, jamais j'aurai cru que ça m'arriverait un jour. Je détourna finalement le regard du miroir pour regarder le reste de la salle de bain. Il y avait simplement une douche avec des produits pour se laver poser sur le sol, une serviette verte claire posée sur le porte-serviette à côté de la douche. Il n'y avait même pas de rideau, je n'imaginais pas l'état de la pièce après une douche. Je sortis de là pour aller vers la dernière pièce de la maison, elle se situait à gauche de la chambre dans laquelle je me suis réveillée. Je poussa la porte qui était mal fermée et tomba sur une autre chambre bien plus belle que l'autre. Il y avait un grand lit aux draps bleu marine, un bureau avec quelques livres dessus ainsi qu'une lampe de chevet pas branchée, une chaise pour s'installer au bureau, une armoire complètement noire et un tapis en dessous du lit. Les murs étaient bleu nuit également. La petite pendule sur le mur indiquait 15h57, il n'était donc pas tard comme je pouvais le penser. C'était d'ailleurs la seule pièce de cette petite maison où les volets n'étaient pas fermés. Je comptais ouvrir un des volets après ma petite visite pour voir si je pouvais sortir mais au final, je vais pouvoir le faire maintenant. 

Je tira les fins rideaux blancs pour regarder ce qu'il y a dehors. C'était en effet une maison, entouré d'arbres, elle se trouvais donc dans la forêt. J'essaya de regarder au loin mais tout ce que je pu voir c'est des arbres. Je saisis la poigné de la fenêtre et me décida à l'ouvrir mais comme pour le tiroir tout à l'heure, elle ne s'ouvrit pas et semblait totalement collée. Je tira aussi fort que je pu mais rien ne se passa, je ne sais pas si elle était fermée vu que je ne vois aucune serrure ou si elle n'a tout simplement jamais été créée pour être ouverte un jour. Je soupira bruyamment laissant sortir ma haine dans ce souffle, maintenant je suis sûr qu'il n'y avait personne ici. J'ai l'impression qu'il n'y a vraiment aucun moyen de partir. Je pourrais essayer les autres fenêtres mais j'avais le sentiment que ça n'allait que me frustrer encore plus. Je pourrais cassé cette vitre pour sortir, il fallait que je trouve un objet lourd.

- Je vais d'abord essayer de chercher une clé pour commencer, ça ne devrait pas être très long, la maison n'est pas très meublée.

Et me voilà entrain de fouiller tout ce que je peux fouiller à la recherche d'une clé qui n'existe probablement même pas. J'avais au passage essayé d'ouvrir les fenêtres que je croisais et aucune ne s'ouvrait. Je sais pas ce que le propriétaire à mis sur les fenêtres mais ça devait bien se vendre hein. Finalement au bout d'une dizaines de minutes je n'ai rien trouvé. J'ai fouillé les placards de la cuisine et il n'y avait même pas de nourriture à l'intérieur, juste de la vaisselle. De retour dans la chambre, je fouilla l'armoire et tombe sur des vêtements, il y en avait très peu, ça ne remplit que la moitié de la place disponible. Des t-shirts, des sweats, des chaussettes, un pantalon et des boxers.

Je m'approcha de la fenêtre et chercha aux alentours un objet qui pourrait être lourd. Je reconcentrais mon attention vers la fenêtre et réfléchis à quelque chose de lourd que j'aurai plus croisé pendant ma recherche tout en fixant un point invisible dans les bois. 

Soudain, je sens une main se poser sur ma nuque.

The forest. [Creepypastas]Där berättelser lever. Upptäck nu