Tueuse n°1... Capturée !

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PDV : Eren

Le corps de mon attaquant s'effondre à coté de moi, mort. Des filament d'électricité parcourt encore son cadavre.

Des filaments électrique me parcours... mais moi, je ne sens rien.

Je sens un puissant désir monter en moi, un désir impérieux, qui me plie à sa volonté.

Je me lève, debout sur mes deux pieds, j'inspire l'air nocturne... je lève doucement mes bras.

J'ai l'impression, qu'à cet instant, tout m'est possible.

Mes bras sont maintenant perpendiculaire à mes épaules, mes doigts s'écartent progressivement... de petites fibres lumineuses les parcourent.

J'ouvre doucement les yeux...

Le ciel gronde, il veux lui aussi que je le fasse...

Alors j'abats mes paupières, pour tenter d'apercevoir les filament bleu en moi...

Une fois que je les visualisent parfaitement, j'ouvre les yeux....

J'ai de nouveau cette sensation....

Celle d'être vivant.

Vivant avec un grand V.

Je me concentre quelques instants, sur les filles bleus... sur ma respiration, sur la lune qui m'éclaire de sa lumière blanchâtre...

Et je me laisse envahir par le flot d'énergie qui bouillonne en moi...

Le ciel répond à mon appel, la nuit s'assombrit, la lune scintille... et les nuages se chargent d'électricité...

La foudre s'abat de nouveau, encore plus violente que la dernière fois.

L'orage se déverse sur moi, me parcourant de millions de longs frissons électriques.

Je baisse mes bras et les tends devant moi.

Puis je fais passer toute l'électricité qui traversent mon corps dans mes bras tendus, et relâche toute cette accumulation d'énergie dans le jardin.

Le résultat est incroyable.

Toute l'électricité qui était en moi, a été expulsé à l'extérieur de mon être, comme un jet d'électricité.

Soudain, je me sens vide.

Je regarde autour de moi, j'avais causé pas mal de dégâts au jardin du château. L'herbe fraiche et parfaitement coupées il y a encore quelques instants, était maintenant complètement carbonisée.

Je comprends qu'il ne vaut mieux pour moi de partir rapidement d'ici, si je ne veux pas avoir d'ennuis.

Je me met à courir, malgré mon état de faiblesse, en direction du château, abandonnant derrière moi le cadavre et l'herbe cramé.

Une fois à l'intérieur, j'évite les allées très fréquenté et arrive finalement à ma chambre sans avoir croisé personne.

Je pousse un soupir de soulagement.

Et en même temps je m'interroge...

(Conversation avec sois-même)

- NON MAIS QU'EST-CE QU'Y M'A PRIT DE DÉFONCER LE JARDIN COMME CA ??!!!!

ET PUTAIN, DEPUIS QUAND JE SAIS BALANCER DES ÉCLAIRS, MOI ?!!

ET POURQUOI JE ME SUIS FAIS ATTAQUER ALORS QUE J'AVAIS RIEN FAIT ?!!*

Royaumes de larmes...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant