Méline

11 - le retour des parents

Méline, en reniflant, serra la pointe du couteaux contre son coeur en pleurant.

- j'ai...j'ai besoin de ton aide, dit elle.

- quoi!? M'exclamai je.

Je n'avais rien à gagner à la tuer mais je me rendis compte que ce n'était pas à moi qu'elle parlait. Derrière elle, une silhouette est apparu très souriante. C'était elle. Du moins, une fille qui lui ressemblait.

- vas y, je suis prête.

En moins d'une seconde, l'autre Méline était collé au dos de la vrai Méline et tenait de ses mains le couteau que Méline ne lâcha pas.

- au revoir Christian.

Alors l'autre Méline planta le couteau en plein dans le fois de Méline.

- non, je t'en pris arrête.

Un cri de douleur horrible venant de la part de Méline se fit entendre quand un nouveau coups de couteau lui rentra dans la côte.

-non ça suffit, hurlai je.

Puis je viens moi même saisir ce couteau, pour l'en empêcher. L'autre Méline avait disparu mais je voyais bien qu'elle continuait son oeuvre même en étant invisible. Je luttais pour empêcher le couteau que Méline tenait de venir s' écraser de nouveau sur son corp. Elle me regardait faire, essayer de l'empêcher d'acquérir de nouvelle blessure, l'empêcher de mourir. Quand j'y pense, c'est ce que j'aurai du faire depuis que je me suis rapproché d'elle. J'aurai du essayer de la guérir d'elle même et du fardeau de reproche qu'elle s'infligeait. Celui d'exister.

La force dont faisait peur les mains invisibles étaient digne d'un champion de lutte. De nouveau, le couteaux s'écrasa profondément dans son coeur. Mais comme j'essayais de l'en empêcher, il pénétra lentement.

- Méline, commençai je à sangloter.

La porte s'ouvrit. C'était les parents de Sky, ils virent leur fils inerte ainsi que Stella. Et moi, couvert de sang, un couteau à la main sur Méline, un corp sans âme. Mes larmes débordent et mon visage se déforme. La femme s'évanouit tandis que le père vint me parsemer de coup de pied et de poing, voulant m'éloigner de cette fille que l'on ne pouvait plus sauver.

II était avec quelqu'un je crois, qui s' est empressé d'appeler la police.

Je passa le reste de mes jours en prison, pour une crime que je n'avais pas commis. Personne ne pourrait croire à une histoire de démon, de plus, à l'école, des élèves témoignaient qu'ils ne savaient pas exactement ce qui s'étaient passé, mais j'ai voulu du mal à Méline.

Le juge n'a pas fixé de délai mais ma tante m'a rejeté après cette histoire.

Je vécus le reste des jours en prison avec chaque soir, et même quand je marchais, les hurlements de tous mes amis ainsi que les images de toutes les luttes qu'on a mené. Si encore, il n'y avait que ça. La chose qui a tué Méline et les autres fait souvent des apparitions, elle dit qu'elle m'aime bien et des fois, fait faire des accidents aux autres prisonniers pour que l'on m'accuse. Cette vie m'est insupportable. J'en ai oublié Lucy. J'en ai oublié l'école. Il n'y a plus que moi et les cris, les images affreuses qui me reviennent en mémoire, et cette chose, qui vient sans cesse me voir et me hanter.

                                                    FIN