Chapitre 15 - Piégée

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... .Vergas, capitale Est. ...

— Je suis content que tu aies accepté de venir !

— C'est normal ! Et puis j'avais hâte de découvrir cette planète, répondit Videl avec enthousiasme.

L'ombre d'un sourire se dessina sur les lèvres de la Terrienne alors qu'elle quittait son mari du regard pour observer son environnement.

La gaieté qui émanait de ce parc lui plaisait beaucoup ! De la couleur des bancs en passant celle des feuilles des arbres, tout était coloré. Cela changeait beaucoup de certains parcs qu'elle avait pu visiter sur Terre. Celui-ci était particulièrement bien entretenu. Et surtout, plus propre. Aucun déchet ne traînait par terre ou qui débordait des poubelles.

 Mais la chose la plus surprenante, était les poubelles qui sermonnaient les passants qui jetaient leurs papiers et autres déchets à d'elles. Certaines d'entre elles pourchassaient les plus téméraires pour leur remettre des amandes pour cause d'ordures mal jetées.

Son regard balaya les bancs du parc, puis s'arrêta un homme d'une vingtaine d'années qui franchissait un tapis de carrelage rond de couleur rouge incrusté dans le sol avant de disparaître.

— Je ne savais pas que les Vergassiens utilisaient des télétransporteurs. J'ai toujours pensé qu'ils se déplaçaient comme ton père, fit-elle remarquer en désignant la fil d'attente plantée devant un autre tapis de carrelage carré violet.

— Oui, c'est ce que je pensais aussi, avoua Gohan. Mais il y a eut des abus de téléportation à ce que j'ai entendu dire. Alors, ils ont mis en place ce système. Ils en ont placé un peu partout sur la planète. Je crois que c'est pour vérifier les allées et venues.

— Ah, je comprends !

Gohan voulut répliquer quand un orage éclata subitement. Des nuages sombres envahirent le ciel auparavant bleu. Quelques instants plus tard, la pluie fit son entrée accompagnée d'une rafale de vent. La météo Vergassienne était plutôt imprévisible. Ce qui ne manquait pas de surprendre les étrangers peu habitués à de tels changements. En particulier lorsqu'ils étaient aussi radicaux.

D'un bref mouvement de la main droite, le métis fit apparaître un grand parapluie transparent sous lequel il invita sa femme à s'y abriter avant de le faire à son tour. La fille de Satan s'exécuta. Ses yeux s'écarquillèrent subitement de surprise. La pluie déferlait au-dessus de leur tête, et pourtant, elle ne ressentait rien. Pas une once de goutte d'eau sur ses vêtements.

— Plutôt sympa non ? Ces parapluies créent une bulle autour des personnes pour éviter qu'elles ne soient mouillées par la pluie, expliqua le Saiyan.

— C'est très ingénieux ! Je suis sûre que ça aurait beaucoup de succès sur Terre !

Et elle ne croyait pas si bien dire. Fini les parapluies qui s'envolent, et se retournent avec le vent, et bonjour les pieds et les vêtements secs lors de saisons de pluie !

De quoi réjouir n'importe quelle personne qui devait sortir par ce temps-là. Elle en avait elle-même rêvé plus d'une fois. Surtout lorsqu'elle portait les sacs de provisions. Et, tout particulièrement, ceux qui ne se fermaient pas... Peut-être qu'un jour les Terriens finiraient par créer une invention similaire à celle des vergassiens. Même si ces derniers avaient eu recours à un sortilège. C'était dans ces rares moments, qu'elle se surprenait à regretter de ne pas pouvoir pratiquer la magie.

— J'aurais aimé te faire visiter la ville, mais je crois que ça sera pour une prochaine fois, conclut Gohan. Je vais plutôt te montrer un pub que j'ai découvert récemment. On y mange de très bonnes choses !

Daishinkan : Le retour de la reineWhere stories live. Discover now