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Lorsque la jeune femme avait ouvert les yeux, elle avait vite remarqué qu'elle était tombée sur de la neige. Il faisait froid, ses vêtements étaient en partie trempée et elle était collée contre un corps chaud. Des bras masculins l'entouraient, comme s'ils la protégeaient. Elle était capable de dire que c'était un garçon par la force dans les bras et surtout, par l'odeur. Cette odeur qu'elle aimait tant.

Doucement, elle se décolla du torse et regarda le visage de l'être devant elle. George Weasley la regardait avec un regard qui exprimait plusieurs émotions: la peur, le soulagement et l'inquiétude faisaient partie de celles-ci.

-Tu vas bien? Lui demanda-t-il.

-Pourquoi m'as-tu attrapé? Réagit-elle finalement. On aurait pu aider, j'aurais pu aider! Les mangemorts n'avaient pas encore gagné!

-Hermione, calme-toi! Je t'ai sauvé la vie! Je... J'étais près de toi, un mangemort t'a vu et t'a lancé un sort. Le fait que je t'aille attrapé t'a sauvé la vie. Je voulais simplement te protéger. Le Portoloin que nous avons pris allait partir, je voulais simplement sauver quelqu'un que je connaissais, en particulier mon amie.

Hermione détourna son regard et regarda ce qui les entourait. Contrairement à ce qu'elle avait cru au départ, ils étaient quelques élèves des quatre maisons confondus à avoir atterri à cet endroit. Probablement que plusieurs Portoloin étaient prévus pour arriver à un seul même endroit.

Alors qu'elle analysait les lieux, elle vit un des étudiants sortir sa baguette. Automatiquement, elle accourut jusqu'à lui et lui arracha des mains.

-Mais qu'est-ce que tu fais! Il fait froid, je vais au moins allumer un feu! S'exclama le jeune homme.

-Tu n'y penses pas? Tu n'as clairement pas encore 17 ans, tu as donc encore la marque du ministère sur toi, tu ne peux donc pas faire de la magie sans que tu sois surveillé. Et même si tu avais 17 ans, je suis certaine qu'il pourrait te retrouver.

-Et si les mangemort ont réussi à attaquer Poudlard, rien ne prouve que le ministère n'est pas sous leur contrôle, appuya George.

Le garçon consentit à ranger sa baguette et quelques instants après, une lumière apparut soudainement. Hermione reconnue celle d'une lampe de poche, signe que la personne était probablement une moldue. Une femme venait d'avancer avec méfiance vers les sorciers.

-Vous venez de Poudlard, c'est ça? Demanda-t-elle.

-Oui, répondit une blonde, qui êtes-vous?

-Suivez-moi, dit simplement la dame. Il faut se dépêcher, je vous expliquerai tout lorsque nous serons au chaud.

Hermione jeta un petit regard à George et celui-ci mit son bras autour de ses épaules. Ils n'étaient habillés que de leur uniforme de Poudlard, uniforme pas assez chaud pour l'endroit où ils étaient.

La dame les amena dans une petite maison qui ressemblait plus à un chalet moldu. Lorsqu'ils entrèrent, ils virent qu'un feu était déjà allumé dans la cheminée et que deux autres étudiants de Poudlard étaient déjà présents.

C'est à cet instant qu'Hermione constata qu'ils étaient 8 sorciers présents, dont au moins deux qui n'avaient que 12 ou 13 ans.

-Préférez-vous aller dormir maintenant et que je vous explique demain? Vous semblez tellement fatigué, se soucia la dame. Tout ce que je vous demande pour l'instant, c'est vos baguettes.

-Et si on est encore en danger? On... Débuta une fille avant de se faire couper.

-Vous êtes en sécurité, ici. Si Dumbledore a créé un moyen de vous envoyer ici en cas de danger, c'est qu'il n'y en a pas, ici. C'est justement pour votre sécurité que je vais prendre vos baguettes. Malheureusement, vous ne pourrez pas refaire de magie maintenant. Certes, vous êtes en sécurité, mais je n'ai pas de barrière qui vous permettrait de faire de la magie sans problème.

Hermione sonda son regard et y trouva de la sincérité. Faisant donc confiance à son instinct, elle lui tendit sa baguette la première, et fut très vite suivie des autres.

-Bien, maintenant, tout le monde au lit! Chez vous, il n'est que 8h, mais ici, il est 10h du soir, et comme on ne sait pas pour combien de temps vous êtes ici, il va falloir s'habituer. De plus, avec tout ce qui vient de se passer, vous devez être épuisé. Dans chaque chambre, il y a quelques vêtements de rechange. Demain, nous verrons le reste en détail.

-Avant que nous allions dormir... où sommes-nous? Demanda George.

-Bienvenue dans la petite ville d'Ivalo, en Finlande!

Un rapprochement lointainWhere stories live. Discover now