Un amour presque parfait~Clalec

Chapitre 7

PDV Alec:

Merde... Cette voix, je serais capable de la différencier entre mille. Je me retourne avec (je l'espère) confiance pour me retrouver devant mon meilleur ami, le vrai petit-ami de Clary. Jace.

Il a vraiment l'air fâché. Je me demande pourquoi. Bon, le fait que je sois sorti quand même tard de chez la demeure de sa petite-amie et qu'il n'a pas vu ni moi ni elle en fin de semaine, ça peut laisser perplexe.

''Alors, tu réponds ?'', me demande-t-il agressivement.

Pas de doute, il est vraiment fâché.

-Je... (inspiration) je viens de sortir de la maison de ta copine pour la remercier elle et sa mère de m'avoir rapporté en ville.

Je dis complètement n'importe quoi, mais ça peut marcher. J'avais dit à ma famille que je partais toute la fin de semaine avec un de mes amis qui est à l'université. Sa maison n'est pas loin des montagnes dans lequel est le chalet qu'avait loué Jocelyne. Tout se concordait.

''Elles n'étaient pas parties dans un chalet ?''

Ish, ouais, faut juste les incruster dans l'histoire maintenant... Aller Lightwood, trouve de quoi !

''Ben oui, mais elles se sont arrêtées dans un dépanneur que j'étais en essayant d'appeler un taxi, on s'est croisé et Jocelyne m'a invité à venir avec eux.''

Fiou ! L'histoire était crédible, puis je n'ai pas bégayé ! L'exploit du semestre ! 

''T'appelles la mère de Clary 'Jocelyne' maintenant ?''

Là, il n'était pas fâché, mais plus agacé.

''Elle m'a dit de l'appeler comme ça, alors...''

Silence... C'est moi ou depuis la début du weekend il y a juste des fucking malaises ?

''Tu sais que Clary est à moi, hein ?''

Je le regarde, les yeux écarquillés. Il ne vient quand même pas de parler de Clary comme un simple objet ! Ça ne se fait pas. Je serre les poings pour ne pas dire ma façon de penser. Il peut TELLEMENT être un con ! J'essaie de ne pas penser à son totalement manque de respect envers ma petite fille rousse préférée quand je lui réponds :

''Tu veux dire quoi par là ?''

''Que je ne veux pas que tu t'approches trop.''

Je dois avoir l'air confus puisqu'il décide de m'expliquer la situation.

''Je sais qu'elle et toi êtes allés dans une fête foraine. J'ai vu la photo sur l'Iphone de Clary... Vous avez tellement l'air...

''Joyeux ?'', dis-je en me demandant ce qu'il avait de mal là-dedans.

''Proche.''

Ah ! Je comprends maintenant ! Jace est jaloux ! Je suis moitié amusé, moitié insulté. Je ne volerais quand même pas la blonde de mon parabataï ! C'est comme ça que Jace et moi appelons les meilleurs amis. On trouvait que dire Best Friends Forever faisait trop fillette de dix ans, on a donc trouvé autre chose.

''Jace, je ne m'intéresse pas à Clary. Pas de cette façon.''

''Je sais... C'est plus Clary qui m'inquiète.''

Respire, inspire. On voit qu'en plus de lui manquer de respect, il ne lui fait en plus pas confiance.

''Pourquoi ?''

Jace a soupiré.

''Tu n'as pas vu la façon qu'elle a de te regarder ou de regarder Sébastien...''

Là, il s'imagine vraiment des affaires.

''Jace.''

''Moui ?''

''Tu sais à quoi tu me fais penser ?''

''À un dieu ?''

''Nan, tout le monde sait que je suis plus beau que toi.'', je reprends mon sérieux. ''Tu me fais penser à un copain qui veut tout contrôler les moindres faits et gestes de sa copine. En plus, tu le sais très bien que Clary est raide dingue de toi depuis le primaire.''

Jace a encore soupiré.

''Je sais, mais... je l'aime trop... je ne voudrais pas la perdre.

Ce fut à mon tour de soupirer.

PDV Clary :

Après que mon 'chéri' parte de chez moi, je me suis préparée pour aller me coucher. J'ai décidé de lire avant de me coucher réellement. Mouais, après deux lignes de lut, je me perds tout de suite dans les bras de Morphée. J'ai au moins le réflexe de marquer ma page.

Je suis de retour dans ma chambre au chalet. Je vois comment aurait été ce weekend si ça aurait été lui qui serait venu. Jace et moi écoutons de la musique dans la chambre que j'ai partagé avec Alec et puis il prend mon visage en coupe et m'embrasse. Le baiser est doux. D'habitude, Jace n'est pas aussi délicat. Je me décolle donc de lui, sauf que... la personne que j'embrassais était...

Alec.