Chapitre 41

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PDV AMÉLIE

Les gendarmes ont abattu les preneurs d'otages. Malheureusement, ils ont fait une bien triste découverte. Le corps sans vie du plus vieux de la fratrie. Enzo Zidane est mort des suites de sa blessure au genou.

J'ai du mal à respirer. Mon frère ? Mort ? Non ! C'est impossible. Enzo ne peut pas être mort ! C'est un guerrier mon frère. Théo rentre dans la chambre et se blottit contre moi en pleurant de plus belle.

Théo : Il... Il ne peut pas.. C'est une blague !
Moi : J'aimerai tellement que sa le soit Théo...

Nous pleurons à chaudes larmes.

Moi : Va... va faire ta valise et... celle de... Elyaz... On va... à Paris... les voir... Ils ont besoin de nous... Enzo à... besoin... de... Nous...

Il hoche la tête et va dans sa chambre préparer sa valise. Je sors la mienne et la prépare en tremblant. Ben et Elyaz rentrent à ce moment là. Ben rentre dans notre chambre et me prend dans ses bras. Je pleure et hurle de rage. J arrive pas à m'arrêter.

Benjamin : Je... Je vais t'accompagner à Paris.

Je hoche la tête. J'ai besoin qu'il soit près de moi. Je n'y arriverai pas sinon. Nous partons tous en direction du jet privé de Ben.

Ellipse trajet

À peine nous posons notre pied sur le sol parisien que les journalistes nous agressent. Ils ne peuvent pas respecter notre douleur un peu ! Ben nous poussent tous dans le taxi qui nous emmènent à l'hôpital. Je demande à voir Enzo. Un médecin nous y emmène et nous nous arrêtons devant la porte. Je soupire et l'ouvre en grand. Mon père, ma mère et Lucas y sont. Ils se retournent et me prennent dans leur bras. Elyaz et Théo restent près de Ben. Mon père va prendre dans ses bras Ben et les garçons. Mon regard se pose sur le corps inerte de mon grand frère. Je prends sa main qui est aussi froide que mon coeur désormais.

Moi : Tu n'avais pas le droit Enzo ! Tu devais te battre, je suis quoi moi sans toi ? Tu es tout pour moi ! Depuis ma naissance. C'est toi qui m'a appris à mentir, à sécher, à être fière d'être une Zidane. C'est toi qui me défendait devant ses gros cons de dragueurs, devant les profs énervant, devant la salope et le bad boy du lycée. C'est grâce à toi que je suis celle que je suis ! Tu sais, je voulais que ce soit toi le parrain de mon enfant ! Je t'ai pas assez dit que je t'aimais. Je t'aime tellement mon grand frère et je suis rien sans toi !

Mon père me tire contre lui et je me laisse aller dans ses bras. Je n'arrête pas de pleurer. J'aurai bien voulu tuer ces gros cons à la place des flics ! Je ne supporterai pas de vivre sans lui. Sans mon pilier, mon ange gardien ! Un médecin légiste rentre dans la pièce.

Médecin : Voulez vous faire don de ses organes ?
Moi : Mais vous vous entendez ? Mon frère est mort. Vous comprenez ? MORT ! Et vous venez nous demander si on accepte que vous le charcutiez ? Mais allez vous faire foutre ! Dégagez de ma vue sale connard !

Ma tête tourne et je vois floue. Je tombe au sol.

PDV ZINEDINE

Amélie perd connaissance. Je la prends dans mes bras et regarde si elle a un pou. Elle est en vie. J'ai déjà perdu un fils, je ne veux pas non plus perdre ma fille. Il en est hors de question. Les médecins arrivent et la mettent sur un brancard. Ils l'emmène dans une chambre afin qu'elle puisse se reposer.

Fille d'un champion du monde [FINI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant