CHAPITRE 7 _ Dieu créa le vent.

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UN GRAND MERCI À VOUS POUR LES 1,86K DE LECTURE, C'EST PAS GRAND CHOSE MAIS C'EST ÉNORME POUR MOI ! ♥♡♥

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"La vie n'est pas un MP3 où tu peux choisir la musique que tu veux. La vie est une radio où tu dois apprécier ce qui est joué." - Zayn Malik.

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« Si, désolé. Je vais t'envoyer dans la meilleure clique de LA. J'ai discuté avec le boss et avec son bras droit, le chef de la clique qui m'a l'air plus que compétent.

- Et... Daman ? demandè-je d'un ton neutre par rapport à mon état mental.

- Il te rejoindra un peu plus tard. Je suis vraiment désolé ma chérie, c'est pour ta protection.

- Et je pars quand ?

- Quelqu'un vient te chercher à dix-neuf heures. »

Je monte rapidement dans ma chambre, ne laissant pas mes larmes se déverser sur mes joues. Si je commence, je ne m'arrêterai plus. Je fais mon sac malgré mes yeux embués par les larmes que je retiens. Je prends mon album photos, les derniers souvenirs que j'ai des gens à qui je tenais, quelques fringues ainsi que les affaires de Last Chance.

Lorsque ça sonne à la porte, je descend en trombe, mon sac sur le dos et Lucky dans les bras. Mon "guide" est un homme grand, très musclé, châtain foncé avec des yeux bruns. Il a l'air d'avoir la vingtaine. Je lance un furtif "au revoir" énervé à mon père, qui me retient par le bras pour me tirer. Il approche sa bouche près de mon oreille, et me chuchote :

« Ne leur fais pas la misère et écoute-les comme il faut. Ils sont chargés de te protéger, ils ne protègent pas une gamine de quatre ans qui court partout mais une femme mature qui sait appliquer des ordres.

- Je n'ai jamais été douée pour écouter ce qu'on m'ordonne de faire. » lui répliqué-je sur le même ton avant de me défaire de son emprise.

Je fonce à la voiture. J'y dépose mon sac et mon chien, attrape mes clés et mets mon casque. Je suis l'homme qui est en bagnole pendant environ une demie-heure. Puis on arrive devant une maison très grande, dont les murs sont peints d'une couleur bleue très sombre, on pourrait même dire un manoir. Ils doivent être une dizaine à habiter là-dedans. Où à y pioncer régulièrement. De toute façon, j'ai envie de parler à personne. Je vais leur faire le coup du "je m'asseois, je ne bouge plus et je ne parle plus".

Une fois les grilles ouvertes et les moteurs coupés, je marche sur les pas de l'homme, qui a mon sac en main.

« J'm'appelle Nathan. Et toi ? »

Vent.

« Ouh ouh ! »

Big vent.

« T'es pas bavarde toi. »

Et Dieu créa le vent. Il sourit. Lucky me suit de très près. Alors que je commence à suivre Nathan qui monte mes affaires à l'étage, il m'arrête.

« Non, reste dans le salon. »

Je fais demi-tour et m'installe donc sur canapé. Mon but ? Les faire craquer, haha. J'suis diabolique ! Et aussi battre mon record tant qu'à faire.

Je me trouve une posture confortable, puisque je ne bougerai pas pendant un moment, soit les jambes légèrement écartées, assise au milieu du divan, le buste un peu incliné au-dessus de mes cuisses, les coudes appuyés sur mes genoux avec les mains jointes et enfin, le regard dans le vide.

Nathan revient avec deux personnes. Et ces deux personnes, je les connais : Cameron Chase et Loan Casey, deux amis à Bryce.

Cameron, c'est le métisse à qui j'ai réparé le portable.

Fille d'un infiltré (-J)Where stories live. Discover now