Chapitre 63

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— Dire au monde que tu es prise.

Elle fronce les sourcils, son regard indique qu'elle n'est pas d'accord avec cette idée mais ne dit rien. C'est à mon tour de froncer les sourcils. C'est très bizarre, Laïla, grande gueule, faut le dire, ne crit pas, je ne comprends pas, je ne vais pas relever, je n'ai pas envie d'une dispute. Pas ce soir.

Je pars m'asseoir où j'étais. Laïla me suis, on s'assoit sur le muret. Elle est magnifique ce soir Laïla mais pour qu'elle raison ? C'est louche. Je la détaille.

— Lizie, tu sais que je te vois ? Dit-elle avec un sourire narquois.

— Oui je sais. Pourquoi es-tu habillé comme... Ça ? Dis-je avec un sourire pervers.

— Je vois quelqu'un. Dit-elle simplement.

Hun ? Quoi ? Pardon ? Je me raidis immédiatement quand elle me dit ça ! Qui ? Où ? Quand ? Mais elle est folle, je commence à m'énerver toute seule. Qui peut-elle voir dans... Cette tenue ?!

— Qui ? Dis-je sèchement.

Je vois dans le regard de Laïla de l'amusement. Elle trouve ça drôle en plus.

Sans la regarder une seconde de plus, je me lève, rentre dans la grande maison et monte à l'étage. Machinalement, je me retrouve dans une chambre, celle de Laïla, génial. Merci chers pieds de m'avoir amené ici. Je suis stupide de venir ici, elle va me trouver vite, mais une question m'embrouille l'esprit, bon Dieu, qui va-t-elle voir ?

Gabriel sûrement. Je commence à m'énerver toute seule et à faire les cent pas, quand je suis énervée ou triste, c'est la même réaction que j'ai, soit je pleure soit je casse des objets ou les deux.

Je prends un vase et le balance sur le sol !

Je n'arrive pas à croire qu'elle voit une personne dans cette tenue ! C'est quoi cette merde encore ? Je savais qu'un truc allait se passer. Tout se passait beaucoup trop bien.

Je sens une main que je ne connais que trop bien sur mon épaule. Je me retourne et la regarde méchamment. Je suis extrêmement énervé.

— Bas alors Laïla, tu ne vas pas retrouver la personne avec qui tu dois aller la voir dans cette putain tenue ? Dis-je méchamment.

Je la regarde dans les yeux.

Je ne flancherai pas. Je ne flancherai pas. Je ne flancherai pas.

Je ne peux pas la laisser gagner.

— Je l'ai trouvé. Dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Hun ? Quoi ? Pardon ? J'ai dû louper un épisode. Elle sous-entendait moi ?

Mais elle n'est pas sérieuse ? Je soupir de soulagement, au moins je sais qu'elle ne voit personne. Je suis juste un peu énervé qu'elle ne me l'est pas dit toute suite !

Je me rapproche directement d'elle, avance mon visage mais m'arrête juste avant que les lèvres touchent les siennes.

— Refais moi encore ce coup-là et je te tue.

— Je te signal qu'on est dans ma chambre, que tu es partie sans que tu me laisses répondre à ta question et que tu as explosé un de mes vases.

Oh mon Dieu, c'est vrai ! Le vase ! Je me mets une claque sur le front. Laïla se rapproche vers moi et je recule jusqu'à que mon dos touche le mur, je suis maintenant coincée.

— Alors Lizie ? On est bloquée ?

Je vois de l'amusement et du désir dans son regard. J'en peux plus, je vais imploser !

J'ai envie d'elle, dans un moment comme celui-ci et avec une robe comme cela avec son corps comment ne pas penser qu'à cela ?

— Mon Dieu Laïla, je vais t'arracher cette robe. Dis-je désireuse.


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