Chapitre 37

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Je me réveille tout doucement, et vois que je suis dans un lit inconnu.

Oh mon Dieu, qu'est-ce que j'ai fait hier soir ?

Je sens du mouvement et tourne ma tête doucement de peur de ce que je vais voir. Je me retrouve vers un visage qui met familier. C'est à ce moment que j'arrive à me remémorer la soirée d'hier qui a été riche en émotions.

Je regarde Camille, qui m'a aidé toute la soirée. Je lui en suis très reconnaissant.

Je me lève lentement pour ne pas la réveiller. Chez les gens, je fais toujours comme si c'était chez moi, je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Sûrement une mauvaise.

Je cherche du lait et des céréales, me sers un bol et commence à manger.

J'entends un bruit qui viens de la chambre, je tourne la tête vers là-bas et vois Camille, la tête dans le cul faut le dire, venir vers moi.

— Bah ça va ? Je ne te dérange pas ? Dit-elle avec amusement.

— Ah bah si tu me dérange ! Ça ne se voit pas ? Dis-je en rigolant.

— Ah excuse-moi ! Dit-elle en rigolant.

Notre discussion s'arrête là. Très courte me direz-vous.

Elle se sert un bol et allume la tête.

Mes pensées dérivent petit à petit vers Laïla. Je suis tellement blessée par ce qu'elle a fait. Je n'aurais jamais pensé ça d'elle ! Je suis si déçu d'elle. J'aurais pu lui confier ma vie, elle était tellement plus à mes yeux. Je commençais à avoir de vrais sentiments envers elle. Il ne me reste plus qu'à l'oublier.

Je me lève et va dans la chambre de Camille et m'habille. Je repars vers le salon.

— Merci pour tout Camille, tu as vraiment été géniale avec moi. Dis-je reconnaissante.

— Ce n'est rien ma belle, tu reviens quand tu veux. On se voit la semaine prochaine.

Ah oui ! Je vais travailler. J'avais oublié.

— Oui bien sûr. Dis-je avec enthousiasme.

— Au revoir. Me dit-elle en me serrant dans ses bras.

— À bientôt. Dis-je en resserrant l'étreinte.

Elle m'ouvre la porte, je lui fais un signe de la main et pars vers la faculté. Je marche vers l'université, va à ma chambre et trouve avec surprise Mathéo avec de la compagnie.

Mais... Bordel, je ne veux pas lui parler, pourquoi elle ne le comprend pas ?

— Pars immédiatement de ma chambre Laïla !

— Non, tu es parti avec une inconnue, je me suis inquiété toute la nuit.

— Bon Dieu, barre-toi de là où crois-moi tu vas le regretter !

— Non je refuse ! Dit-elle aussi énervée que moi.


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