Chapitre 27

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Je me réveille doucement. Je me retourne et vois que Laïla dort encore. Je n'ose pas la réveiller, donc je la regarde dormir. On aurait dit un ange. Bon, je pense qu'elle est plus de l'autre côté. Les traits de son visage sont tellement plus détendus. D'habitude, il est en peu plus fermer.

Je déplace sa tête sur mon ventre et je commence à lui faire des papouilles. Je me rends compte que je n'ai que mes sous-vêtements sur moi, tout comme elle. Il fait chaud d'un coup. Je la fixe sans m'en vouloir, ce n'est pas ma faute aussi ! Elle est sur moi et en sous-vêtements, que demande le peuple ?

— Lizie, qu'est-ce que tu regardes ?

Merde...

— Euh... Mais rien, j'ai juste une personne qui est affalée sur moi.

— C'est toi qui m'as mise sur ton ventre !

Elle était réveillée ?

— Tu étais réveillée ?

Elle se redresse.

— Depuis que je sens tes yeux sur moi, impossible de dormir.

Cette remarque me fait sourire.

— Bon tu es réveillée, donc je vais m'habiller.

Je me lève et va prendre mes affaires au sol. Quand je me baisse, je sens son regard sur moi.

— Tout va bien Laïla ? Lui dis-je avec un sourire innocent.

— Oh oui, on ne peut mieux.

Je rigole un peu.

— Je vais me doucher et oui, je sais où est la salle de bain. Rappelle-toi, tu me l'as plutôt bien montrée puis, ce couloir aussi.

— Tu avais une robe incroyable... Me dit-elle avec un sourire lubrique.

— Tu ne changeras donc jamais ?

— Non jamais. Dit-elle fière d'elle-même.

— Bon, j'y vais.

Avant que je puisse partir elle me prend les hanches, me retourne et m'embrasse langoureusement. J'aime ça.

— Tu sais que tu es en sous-vêtements devant moi ?

— Oui et ? Dis-je innocente.

— Déjà, hors de question que tu vas dans le couloir comme ça et tu arrêtes de me faire ce regard innocent, quand tu t'es baissée pour ramasser tes affaires, tu as fait exprès de te mettre devant moi ?

— Peut-être... Dis-je en souriant légèrement.

Elle me regarde avec une telle intensité. Elle peut faire tomber n'importe qui sous son charme.

— Je sais à quoi tu penses, Laïla. Et c'est non. Je te rappelle qu'on est Lundi et qu'il faut qu'on aille en cours.

Oui mais si je me rapproche de toi comme ça...

Elle se rapproche dangereusement de moi et mon souffle s'accélère, je ne vais pas tenir longtemps.

—Tu arrives toujours à me dire non ?

Je l'embrasse passionnément. Elle rapproche nos deux corps, tellement que nos torses se touche. Je me retiens de toute mes forces pour ne pas la toucher, donc je mets mes mains dans ces cheveux.

Puis, j'arrête d'un coup.

— Oui, j'arrive toujours à te dire non ! Dis-je en souriant, j'ai gagné.

Je sors de la chambre et couru vers la salle de bain le plus vite possible pour ne voir personne.

J'enlève le peu de vêtements qui me reste et va dans la douche.

Après cinq minutes, j'entends la porte s'ouvrir.

— Qui est-ce ?

— C'est moi.

— Pourquoi es-tu là ?

— Je t'ai ramenée une serviette.

J'ouvris la porte de la douche. Oh mon Dieu... Elle est nue devant moi ! Je la fixe et lui parle en même temps.

— Pourquoi es-tu si peu vêtu ?

— Tu veux dire, pas vêtu du tout ?

— Ouais.

Elle rentre dans la douche.

— C'est pour prendre ma douche avec toi.

— Mais...

Je n'ai pas le temps de protester que sa bouche est sur la mienne. Je l'embrasse et rapproche ses hanches des miennes.

— Et aussi, parce que tu es parti en sous-vêtements dans le couloir et que je n'avais qu'une envie, c'était de te tuer mais je vais te torturer d'une toute autre manière.

Et je sais qu'elle va le faire....

Elle m'embrasse d'abord passionnément les lèvres puis dans le cou puis descend tout doucement. C'est incroyablement lent.

— Plus vite... Réussis-je à dire.

Je la sens sourire contre moi. Elle commence ces lent vas et viens avec ces doigts en moi extrêmement doucement, j'essaye de bouger mes hanches pour accélérer le rythme mais elle les tient fermement.

Maintenant je sais pourquoi elle me disait de ne pas la torturée, c'est horrible d'aller aussi lentement !

— Alors ? Dit-elle en m'embrassant le cou.

— Quoi ? Dis-je, je remarque que ma voix tremble un peu.

— Dis-moi que tu ne me torturas plus avec cette belle bouche et ces doigts parfaits et que tu es à moi tout entière sinon j'arrête.

Je la sens sourire contre moi, sûrement fière de ce chantage.

Je n'appartiens à personne, mais depuis que je connais cette fille, j'ai clairement des doutes.

Elle arrête ces mouvements. Je grogne de frustration.

— Dis le. Dit Laïla sur un ton autoritaire.

Elle veut ma mort, ce n'est pas croyable, mais je dois avouer que j'aime bien quand elle parle de cette manière-là. Je sais c'est bizarre.

— Je suis à toi, depuis qu'on s'est embrassée.

— Et ?

— Je ne te torturais plus. Continue Laïla, s'il te plaît. Dis-je en la suppliant à moitié.

— Parfait, c'est ce que je voulais entendre. Dit-elle avec un sourire démoniaque.

— Tu vas le regretter... Mais en attendant continue, s'il te plaît.

Et c'est ce qu'elle fait, elle va une vitesse hallucinante, j'essaye de ne pas gémir mais c'est si dur, je laisse échapper à un ou deux gémissements, je me mords la lèvre pour que personne ne m'entend malgré l'eau.

— Tu es toujours aussi prête pour moi.

Je n'ai jamais apprécié quand on dit des choses aussi crues, mais venant de Laïla, c'est une toute autre histoire. Elle mêle sa main à sa langue et c'est tout simplement exquis. Ma respiration allait de plus en plus vite.

Puis j'atteins l'orgasme. Il était puissant. J'en peux plus.

— À mon tour.

Cela la fait sourire que je sois, pour une fois, entreprenante.

Puis je fais la même chose qu'elle et elle atteint l'orgasme aussi.


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