Chapitre 18

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Matéo et moi, on rentre dans notre chambre universitaire. Je suis de mauvaise humeur.

— Bon je te laisse. Je dois y aller, à plus tard.

— Tu as une vie secrète ou bien ?

— Ouais peut-être ! Dit-il avec ironie.

— Mais, je veux en faire partie. Dis-je avec une voix enfantine en faisant la moue.

— Tu en fais partie, tu es mon amante. Dit-il avec un clin d'œil.

— Bah bien sûr ! Allez vas-t-en ! Dis-je en riant, il me fait aller tout de suite mieux.

— Mais certainement madame.

Il fait la révérence et part.

Ce garçon me fait top rire.

Ellipse de quelques heures.

Après avoir fait mes devoirs et dormi un peu, je pars manger à la cafétéria du campus. Je marche un peu jusqu'à que je vois une silhouette que je connais.

Mais je ne le crois pas... J'ai vraiment une poisse incroyable...

Gabriel et Laïla, ensemble ! Je pars en courant presque, ça m'énerve, ma réaction peut vous paraître exagéré mais je suis sensible à toute émotions.

Je marche tellement comme une folle que quelques personnes curieuses se retournent.

Je n'arrive pas à le croire ! Elle me met en garde contre lui et je la retrouve avec cet imbécile. C'est qu'une allumeuse !

— Lizie !

Elle me suit, c'est une blague. Je suis à la limite de courir.

— Lizie arrête-toi !

Je m'arrête d'un coup et me retourne.

— Tu me mets en garde contre lui et là, tu lui parles. J'ai compris. Je suis un jeu pour toi. Une distraction.

— Mais...

— Non ! Je ne veux rien entendre.

Je pars en courant.

J'arrive dans ma chambre et ferme la porte à clé. Je ne veux pas l'écouter.

Elle change tellement d'humeur que ça me fait mal à la tête. Le soir elle met des règles en place pour que notre relation, ou quoique ce soit d'autre, soit meilleur et là, elle se barre le matin sans aucun mot !

— Lizie, laisse-moi t'expliquer...

— Non vas-t-en ! Je ne veux rien entendre !

— Mais... Lizie...

— Je ne veux pas te parler Laïla. Tu te barres ce matin et quand je te croise, tu es avec lui ! Pars maintenant.

— Bien !

Dieu merci, elle part enfin.

— Gabriel, viens on va à la fraternité, je vais te montrer ma chambre.

J'ouvre la porte d'un coup ! Elle n'oserait pas, si ?

— N'y pense même pas.

— Lizie, dis Gabriel, ferme-la et arrête de te mêler de ce qui te regarde. Dit-il avec un sourire... Un sourire de connard.

— Bien ! Allez-vous faire voir. Tous les deux.

Je claque la porte, va sur mon lit et verse quelques larmes. Je ne comprends plus rien.


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