Chapitre 5

9 0 0
                                    

Ils étaient habillés comme deux chefs d'États, chacun portant une légère marque de couleur rappelant la Roma : il avait un costume tout noir avec une cravate couleur pourpre ; et elle une robe taillée spécialement pour elle de la même couleur. Ils prirent la voiture de Milo et allèrent au restaurant le plus proche du Stadio Olympico. Une fois arrivés sur place, ils demandèrent au jeune homme de l'accueil s'il était possible de manger avec une vue sur le stade ; ce à quoi ils reçurent une réponse positive. Ils s'installèrent donc à table et commandèrent des spécialités romaines comme plat et du vin en provenance de Toscane. Une fois qu'ils furent au dessert, il sortit de l'une de ses poches la bague qu'il avait achetée et demanda « Giulia, accetti di diventare il mio fidanzato ? » (« Giulia, acceptes-tu de devenir ma fiancée ? ») ce à quoi elle répondit « Certo che lo voglio amore mio, ho atteso la tua richiesta con impazienza ! » (« Bien sûr que je veux mon amour, j'attendais ta demande avec impatience ! ») en pleurant, ce qui fit couler son mascara.

Après avoir séchée ses larmes qui sentaient l'amour, ils payèrent l'addition et retournèrent dans leur domicile. Une heure plus tard, ils étaient de retour chez eux, ils allèrent dans la chambre. Ils se firent un câlin qui leur semblèrent durer une éternité, puis ils s'embrassèrent. Avec le sourire, il l'attaqua avec ses mains et lui asséna plusieurs chatouilles sous ses bras, car il savait qu'elle détestait ça. Elle le prit mal et le poussa violemment contre le lit ; vexée qu'il utilise cette faiblesse pour la taquiner. Lorsqu'il retomba, il s'était de nouveau blessé au coude, celui qui fut touché lors du guet-apens dont Milo avait été victime. Une fois qu'elle se rendit compte de cette blessure, elle fonça vers lui, l'embrassant à maintes reprises et culpabilisa d'avoir dans un excès de colère blessé son homme. Il lui dit que cela n'était pas grave, qu'il n'avait qu'à ne pas commencer. Alors qu'elle allait parler, il lui dit de tourner la tête, car il y avait la fameuse éclipse de Lune qui était à son maximum.

– C'est magnifique, dit Giulia ; genre cette couleur, c'est ultra classe ; t'en penses quoi chaton ?

– Tu as raison petit angelo, répondit Milo. Tu veux que je t'explique comment cela se fait qu'elle soit rouge ?

– Bah la raison c'est pas l'ombre de la Terre faite par le Soleil qui apparaît sur la Lune ?

– Ça c'est la version sur laquelle les scientifiques s'accordent, et celle que la majorité des sept milliards et demis d'humains pensent ; mais moi je sais quelle est la vraie raison de cette couleur.

– C'est quoi ?

– La Lune est de cette couleur car ... C'est là-bas que finissent tes menstrues !

– Et ma main dans ta gueule, ça va être de quelle couleur ?

– Mais je rigole Giulia, je sais que c'est à cause du Soleil ... Je voulais juste essayer de te faire rigoler.

– Ouais bah c'est pas drôle. Bon je t'en veux pas mais plus jamais tu te moques de mes règles okay ?

Après cette discussion, ils se firent des longs câlins, se promettant que rien au monde ne les sépareraient. Ils s'embrassèrent comme au premier jour puisse dévêtir pour aller se coucher.

Le lendemain matin, ils se levèrent dès neuf heures, histoire d'être prêt pour piéger Anaïs, car elle allait arrivé dans trois heures. Ils prirent chacun leur tour une douche d'une demi-heure puis rangèrent l'intégralité du domicile ainsi que le jardin de la demeure. Ils installèrent dans la salle à manger une webcam, afin que Giulia puisse observer la scène depuis l'ordinateur portable de Milo, et intervenir si elle le jugeait nécessaire. Il se mit à préparer le repas, des spaghetti à la bolognaise pour sa chérie car cette dernière ne pourrais pas déjeuner avec son cher et tendre. Elle les savoura avec passion, disant que c'était les meilleurs pasta qu'elle avait mangé depuis sa plus tendre enfance. Pour le taquiner, elle lui dit qu'il manquait tout de même une chose pour que ce repas pris sur le pouce fut parfait ; il lui demanda quelle était cette chose. Elle l'embrassa tendrement et lui dit que maintenant ce repas était excellent.

Après avoir débarrassé l'assiette ainsi que le reste de la table, ils commencèrent à préparer le repas pour Anaïs. Au menu, ils firent une salade piémontaise en entrée, des filets de rougets accompagnés de légumes cuits à la plancha puis de la glace au citron en dessert. Ensuite, une fois que ces mets tous plus bons les uns que les autres furent prêt, ils connectèrent la webcam à l'ordi portable. Il était midi moins le quart, Anaïs allait arriver sous peu ; Giulia s'allongea sur le lit et installa l'ordi. Pendant ce temps, Milo se mit à préparer des antipasti pour l'apéritif, et sortit toutes les bouteilles d'alcool qu'il avait, ne sachant pas quelle boisson la napolitaine demanderait à boire. Alors qu'il entendait la voiture de Anaïs arriver, il dit à sa belle qu'il l'aimait plus que tout au monde.

Histoire de cœurs sous la Luneحيث تعيش القصص. اكتشف الآن