▪︎ Le réveil ▪︎

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CHAPITRE 2

Le réveil


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Lorsque je repris de nouveau conscience, j'étais seul et reconnus immédiatement les chambres impersonnelles et froides de Ste-Mangouste. Je balayai rapidement la pièce du regard avant que mes yeux ne se fixent vers la fenêtre depuis laquelle je pus admirer le soleil se lever sur la ville.

Un sentiment de déception coula lentement en moi en constatant que j'avais survécu. Je n’étais pas mort comme je l’aurais souhaité et repoussai les larmes qui brouillaient ma vue. Je ne pleurerai sûrement pas un fait aussi irritant. J’étais un maître dans mon domaine et pourrais remédier à tout instant à mon état. Il suffirait simplement d'une goutte de potion pour que je rejoigne l’au-delà en quelques minutes.

Je me redressai et grimaçai lorsqu’une douleur immense traversa mon abdomen. Je repoussai le drap et levai la robe d’hôpital qui couvrait mon corps puis baissai mon regard sur mon ventre et fronçai les sourcils en remarquant de multiples lignes noires qui ornaient ma peau.

Une malédiction, pensai-je.

Je ne me souvenais pas avoir reçu un quelconque sortilège noir avant ma rencontre avec le Seigneur des Ténèbres. Je posai une main sur mon cou à l’endroit où les crocs de Nagini avaient transpercé puis déchiré ma peau et pensais y trouver une marque mais à ma plus grande surprise, ma peau était lisse et douce au toucher.

Je quittai le lit et à peine mes pieds nus touchèrent le sol que je m'effondrai, mes jambes étant incapables de soutenir le poids de mon corps. Je lâchai un cri de douleur car j’étais tombée sur le ventre et ne pus retenir les larmes qui coulaient sur mes joues.

Par Salazar ! C’était encore plus douloureux que le doloris.

J’entendis la porte de la chambre s’ouvrir brusquement et des pas précipités se dirigèrent vers moi.

— Arty !

Deux mains calleuses se posèrent sur mes bras pour me redresser lentement puis je fus porté par de puissants bras avant d’être reposé telle une fleur délicate sur le lit. Je relevai la tête et rencontrai un regard bleu azur. Le visage de l’homme me paraissait familier.

— Tu ne devrais pas quitter le lit maintenant, ma chérie. Tu es encore faible et il te faudra du temps avant d’être à nouveau sur pieds mais tu verras, d’ici quelques semaines, tu iras mieux.

Dans la peau d'une sorcièreWhere stories live. Discover now