DEUIL POUR OEIL

782 24 70
                                    

☆☆☆

[Hello mes très chères fidèles lectrices.

Je sais que ce n'est pas ce que vous attendiez (idéalement, vous auriez préféré avoir la suite de l'histoire d'Autumn... Si si, je le sais) mais le fait est que j'ai le syndrome de la page blanche. Je suis la première à en souffrir et force m'est de constater que ça dure depuis la suppression / récupération de mon compte. De là à dire que j'ai probablement vécu ça comme un traumatisme, il n'y a pas loin. En tout cas, ce fut une injustice et les répercussions ont été plus profondes que ce que j'avais imaginé : je n'ai en effet plus été capable d'écrire quoi que ce soit depuis cette mésaventure.

Bien triste mésaventure :/ :'( mais bref... Passons.

Oui, passons à un petit OS qui, je l'espère, sera ma thérapie, mon retour à l'envie - que dis-je, au besoin ! - d'écrire.

Je vous laisse découvrir un petit aperçu. 

Comme une mise en bouche, une mignardise : sucrée, avec un goût de trop peu à en vouloir encore et toujours plus.

J'ai le fol espoir que vous réclamerez la suite à corps et à cris. Eh oui, j'ai de l'ambition... C'est toujours ça de gagné, ou du moins, de "pas perdu" xD

J'éditerai plus tard, pour vous écrire la suite.

Bonne (micro) lecture !]

☆☆☆

Assis à la table d'un routier en bord de route, il la regarde engloutir avec voracité le petit déjeuner bien mérité et pour lequel ils ont pris la peine de s'arrêter, après avoir roulé une toute petite demi-heure.

Juste de quoi sortir de New York.

Les pancakes au sirop d'érable n'ont pas fait long feu... Il se fait la réflexion qu'elle ne doit même pas en avoir savouré le goût : à peine ont-ils dû être mastiqués.

Il l'observe avec un peu plus d'insistance, tandis qu'elle suçote son pouce. Pas comme une enfant non ! Mais bel et bien à la recherche de la dernière goutte du précieux nectar canadien.

Gourmande.

Comment peut-on chercher à ne rien gaspiller et à se délecter, tout en avalant à la vitesse de la lumière la nourriture qu'on a devant soi ?

Il secoue la tête en souriant avant de lui déclarer avec sérieux :

— T'es flippante, parfois...

Elle pose alors ses yeux sur son compagnon de route et l'interroge d'un haussement de sourcils.

Il repousse sa tasse de café, s'éloigne légèrement de la table et croise les bras tout en se calant confortablement contre toute la hauteur du dossier de la banquette. 

— En fait non... T'es flippante tout court.

Il n'en dit pas plus, se contentant de repenser au peu de trajet effectué jusqu'ici, sous les nuées de noms d'oiseaux qu'elle avait marmonnés, tous plus exotiques les uns que les autres.

— Flippante tout court, hein ? Tu m'expliques ?

La voix de la jeune femme le tire de ses pensées. Une lueur taquine naît dans ses yeux et c'est avec un sourire en coin qu'il s'exécute :

[OS] Tranches de vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant