Chapter Five : This is me

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Dix minutes, c'est le temps exact qu'il m'aura fallu pour arriver à l'immeuble

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Dix minutes, c'est le temps exact qu'il m'aura fallu pour arriver à l'immeuble. Et c'est aussi le temps qu'il m'aura fallu savoir comment j'allais m'y prendre pour lui donner. Ouais je vais essayer d'être correct quand même, histoire de paraître un peu moins con. Je pourrais peut-être commencer avec un truc du genre « hey, salut. »

Ouais non, vaut mieux y aller en impros au final.

Quand j'arrive devant sa porte je sonne et attends qu'elle ouvre. Je suis certain à quatre-vingt-dix-neuf pour-cent qu'elle est ici. Pourquoi ? Simplement parce que je connais les horaires de la librairie par cœur et à cet heure-ci elle est fermée. Ouais, ça m'arrive de faire fonctionner mon cerveau.

Elle finit quand même par ouvrir la porte et je ne peux empêcher un sourire en coin d'apparaître sur mon visage. Elle porte un petit short en coton gris qui révèlent de superbe jambes légèrement hâlées, elle a également enfilé un débardeur blanc et ses longs cheveux sont bleus sont noué dans un chignon avec pleins de petites mèches qui en sortent sur le dessus de sa tête.

Je continue de l'observer et remarque des tatouages, ils sont plus discret que les miens et ont l'air très personnel. Sur sa cuisse droite il y a une dague noir et grise qui transperce une rose rouge. Sur le haut de son bras droit, un renard en mandala, et deux lignes très fine sur son avant-bras gauche.

— Clyde ? Qu'est-ce que tu fais là ? Tu as oublié que l'appart de tes potes était en face ?

— Non, je suis venu te voir.

— Moi ?

Elle lève son index vers et j'ai envie d'exploser de rire face à la tête qu'elle tire. J'avoue que dans la situation inverse j'aurais sûrement réagi comme elle.

— Pour le patinage. Je peux entrer ?

— Heu. Ouais.

Elle se décale pour me laisser et referme immédiatement derrière moi. Je passe juste à côté d'elle et je sens une légère odeur de vanille. Bordel je sais pas si c'est du gel douche ou même un parfum mais c'est délicieux.

Elle m'indique d'aller au salon et c'est ce que je fais. Je pose les feuilles sur la table basse en prenant une minute pour regarder autour de moi. Son appartement fait rustique et bizarrement même si je ne la connais pas, il lui ressemble.

— Tu veux boire un truc ?

— Du café, s'il te plaît.

— J'arrive.

Je hoche la tête et je la vois disparaître dans une pièce que je suppose être là cuisine.

Elle est gênée, je le vois bien dans la manière qu'elle a de se comporter. Elle n'arrête pas de jouer avec ses doigts et aussi se pincer les lèvres.

Évidemment ! Tu débarques à l'improviste et la  première fois que tu l'as vue, t'as été le plus gros conque la terre n'ait jamais connue. Bon on va pas remettre ça sur le tapis, pas maintenant du moins.

Jamais nous sans luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant