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Il est vingt heures cinq, et je roule à l'hôpital pour aller chercher Eren, il est resté toute la journée là-haut pour voir si il n'y aurait pas eu de problème durant la journée. Et heureusement, il n'y en a pas eu. C'est donc avec bonheur que je vais le récupérer.

Quarante minutes plus tard, nous sommes enfin chez moi. Eren reste devant l'entrer, en scrutant cette dernière, je l'interroge du regard. Il me répond:

-C'est que.. C'est beau, et aussi un peu grand pour un appartement je trouve.

-J'ai un assez bon budget.

-Ah.

-Bon, à partir de maintenant, tu habites chez moi. Quand tu reviens de l'école, diriges toi directement ici. Surtout fait comme chez toi, parce que maintenant c'est aussi ton appartement.

Tout en disant cela, je me suis approché de lui et j'ai posé une main sa joue. Je lui fait un baiser sur son front et vais à la salle de bain, devant la porte de cette pièce je me retourne et lui dit:

-Y a un double des clefs dans un des tiroirs de la cuisine, tu peux regarder. Mais ne fout pas le bordel.

Puis je ferme la porte puis pars me doucher.

P.D.V Eren

Livaï vient de fermer la porte. Je cherche dans les tiroirs de la cuisine le double des clefs, bien évidemment, je ne fout pas la bordel comme il vient si gentiment de me demander. Ou pas.

Les clefs trouvées, je les mets dans ma poche. Je prend l'initiative de visiter son logement, à partir de la cuisine, je vais donc tout droit pour aller dans le salon, je regarde à ma droite pour voir le reste de la pièce. Je fais comme si j'allais à la cuisine sauf qu'au niveau de l'entrée je tourne à gauche pour m'engouffrer dans le couloir. À peine entrée dans le couloir qu'une porte avec gravé "WC" fait son apparition, à droite. Un peu plus loin de cette porte, se trouve je suppose, puisque j'entend une douche, la salle d'eau. Ensuite tout au fond du couloir sur le mur de gauche, je découvre une porte entre ouverte, je l'ouvre donc et rentre et constate que c'est la chambre de Livaï.

Tiens, je viens à peine de le remarquer, dans son appartement, tout est super bien ranger, mis à sa place et parfaitement propre. Sans aucune once de poussière:

-C'est notre chambre.

Je me retourne d'un bond à l'entente de cette voix que j'aime:

-Livaï? Oh. Tu m'as fais peur.

J'accompagne la fin de ma phrase avec une léger sourrire. Il me répond:

-Tes affaires sont dans la commode.
Je dirige mon regard vers cette fameuse commode puis je le remercie.

Oh. Mon. Dieu. Je viens à peine de remarquer la tenue dans laquelle est mon amour. Il est nu, avec juste une serviette qui enroule sa taille et cache ses parti intime.
Il s'approche de moi, puis me demande:

-Dis Eren, je voudrais que tu démissionne de ton boulot. Maintenant que tu es avec moi tu n'as plus rien à craindre, et puis très franchement, il ne te sers à rien à part t'épuiser mentalement.

-Euh.. D'accord.

Ça va me faire bizarre de ne plus travailler, mais il a raison, ce boulot ne fait que m'épuiser mentalement. Et puis, démissionner ce sera comme tourner la page, tirer un trait sur mon passé, qui malheureusement n'est pas super joyeux. Mais en faisant ça, c'est une toute nouvelle vie que je démarre enfin. Une vie que je passe au côté de Livaï, je ne sais pas trop ce que nous sommes tout les deux, mais peu m'importe, tant que je suis heureux.
Livaï est de nouveau partit dans la salle d'eau pour se préparer.

P.D.V Livaï

Deux ans. Cela fait deux ans que mon ange à porter plainte auprès de ses géniteurs, deux ans que j'ai enlever Eren des griffes de ses parents, et voilà seulement que ces ordures qui sert de parents à Eren viennent d'être condamné. Condamné à dix mois seulement de prison. Dix mois?! C'est une putain de blague j'espère! Eh bien non, ce n'en n'est pas une. Justice tu parles ouais, justice de merde plutôt!

Pendant ces deux ans Eren à suivit un psychologue pour l'aider à surmonter tout cela. Déjà que ce qu'il a subit l'a traumatisé, alors en plus du procès, ça a créé en lui un énorme stresse, il est devenu anxieu. Aujourd'hui ça va mieux, il est moins anxieu qu'avant, moins stresser, il est tout simplement sur la voie de la guérison.

Son corps garde des cicatrices de ce qu'il a endurer, mais ces cicatrices ne sont qu'extérieurs car ceux de l'intérieur se réparent. Lui et moi sommes désormais en couple, sans grand étonnement auprès d'Hanji qui du coup à passer beaucoup de temps avec nous et qui a suivi de près le procès. Je crois qu'on peut dire que tout va bien, non, j'en suis même sûr. Je suis heureux, auprès de l'homme que j'aime qui est heureux à son tour.

836 mots

Fin!

Ce jour, où j'ai croiser ton regardWhere stories live. Discover now