Greg

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Kaya: Oulala ma tête.

Quand j'ouvris les yeux, je me trouvais dans une chambre tapissé d'un papier peint rose pâle et remplie de vieux meubles chinés.

Kaya: Putain, mais je suis où là?

Je m'étais levée du lit, essayant de ne pas trop bouger ma tête qui me faisait atrocement mal. Je regardais autour de moi afin d'essayer de reconnaître cette endroit mais celui-ci m'était complètement inconnu.

Oh mon dieu, si ça se trouve j'ai été enlevée... On n'a peut-être même abusé de moi!

J'essayais de me calmer. Cela ne pouvait pas être possible vu que j'étais toujours habillée et que la chambre était impeccable. Je ne croyais pas qu'un psychopathe aurait pris la peine de me rhabiller et de tout ranger, à moins que ce soit un maniaque...

C'est bon Kaya, arrête là, tu délires.

Je pris mon courage à deux mains et sortis de cette chambre, la boule au ventre.

Quand je fus sur le point de dévaler les escaliers, un bruit suspect me fit sursauter. Sans même m'en être rendue compte, j'avais marché jusqu'à la porte, curieuse, au lieu de courir à toute vitesse vers la sortie, comme toute personne normale.

J'ouvris malgré moi la porte qui émit un long et effrayant grincement. Et à peine avais-je mis un pied à l'intérieur que quelqu'un me plaqua violemment contre le mur.

Ma bouche s'ouvrit automatiquement et s'apprêtait à sortir un cri aiguë, mais la personne fut plus rapide que moi et plaqua sa main contre celle-ci.

J'essayais d'identifier mon agresseur mais il faisait bien trop sombre pour pouvoir distinguer quoique ce soit. La seule lumière qui éclairait la pièce était celle des rayons de soleil qui s'échappaient des stores fermés. Ils illuminaient les yeux de mon assaillant. Ils étaient d'un bleu à la fois profond et hypnotisant, semblables à ceux de Damon Salvatore dans "The Vampire Diaries".

??: Si tu cries, je t'assomme. Compris?

Oh mon Dieu!

Ce garçon était donc celui qui m'avait kidnappée. J'essayais de ne pas paniquer pour ne pas l'énerver mais ses paroles me firent froid dans le dos. Je ne le connaissais pas mais il semblait dangereux. Je pouvais sentir les larmes me monter aux yeux. J'avais peur. Peur que quelque chose m'arrive. Peur que ce soit la fin. Tout ça parce que je n'en avais fait qu'à ma tête. Je fermais mes yeux en attendant que le pire se produise... Lorsque la lumière s'alluma d'un coup, illuminant la pièce toute entière.

??: Ah!Ah!Ah! Oh putain, t'aurais du voir ta tête. T'étais genre "non s'il vous plaît laissez-moi vivre, je suis trop jeune pour mourir".

J'étais interloquée par la scène que j'étais entrain de vivre. Je clignais plusieurs fois des yeux pour m'assurer que je ne rêvais pas. J'avais vu toute ma vie défiler et ce n'était pas une blague, j'avais vraiment tout revu en accéléré. Ce mec venait de me faire la peur de ma vie et il riait aux éclats, comme si tout était parfaitement normal. Il était chanceux que je n'aie pas la force nécessaire pour le démonter, sinon je peux vous assurer qu'il serait actuellement six pieds sous terre!

??: Oula! Je vois que "Mademoiselle" n'a pas le sens de l'humour.

Kaya: Oula! Je vois que "Monsieur" ne va pas tarder à se retrouver avec une couille en moins.

??: J'attends de voir ça, princesse.

Il me sourit... Mais ce n'était pas un sourire plein de gentillesse et de bons sentiments. Non, loin de là! C'était plutôt un sourir froid et sans aucune émotion, comme celui du Joker dans Batman.

BADOù les histoires vivent. Découvrez maintenant