Chapitre 4

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PDV Katsuki

Nan mais il est sérieux ! Ça ne se fait pas de balancer les gens comme ça par la fenêtre pendant qu'il dort encore. Je vous jure que je suis à deux doigt de lui en foutre une !

Actuellement, je suis sur le chemin de la maison. J'ai revêtu mes habits habituels et portait ceux que Deku m'a passé à bout de bras. Je lui en voulais carrément, moi qui dormais si bien en plus dans ma couche. La prochaine fois que je le verrais, je jure de lui casser la figure !

- Hey ! Katsuki ! Comment ça va ? On ne t'a pas vue sortir de chez-toi ce matin.

C'était Eijiro et Hanta qui s'approchais de moi tout sourire, bien sûr je ne fis que grogner à leur question. De quoi je me mêle, ils ne sont pas mes parents à ce que je sache.

- Moi je sais où il était, il est allé se réfugier dans les bras de son nouvel ami. dit Hana en faisant mine d'embrasser un être invisible de manière comique.

- Ta gueule ! Je ne fuyais pas, vous m'avez juste soulé bande de batard ! m'énervais-je de suite.

- On ne te juge pas mon chère Katsukk, tu fais ce que tu veux.

- Vous me faites chier bordel...

Et c'étais vraiment peu de le dire, depuis le temps où je les connais. Ils me font juste chier mais ça à l'avantage de me faire passer le temps faut dire. Tous ensemble on retournait au camp, j'avais pris soin de cacher les vêtements sous ma veste pour que personne ne se doute de rien. En rentrant au camp, tout était comme d'habitude, tout avait l'air aussi normal que quand j'étais partis. Enfin presque tout était normal, en m'avançant vers la place je vis Aizawa me faire signe de le suivre de la main. Je n'en avais vraiment aucune envie mais j'étais encerclé dans l'ombre par des ses fidèles qui étaient caché dans l'ombre. Je fixais mes amis qui ne semblait pas comprendre la situation, j'en conclu qu'il n'en savait rien. Je n'avais plus qu'à aller subir ma sentence dans le bureau du dépressif, il se mit à marcher et je me mis tranquillement à sa suite. Nous atterrissons rapidement dans son bureau où je m'assis directement sur le siège prévu aux « invité ». J'observais l'homme se déplacer à travers son bureau pour s'assoir sur son bureau alors que l'un de ses volatiles fermait la porte derrière lui avant de partir en volant.

Lui et moi, on s'observais dans le blanc des yeux, se s'jaugeant perpétuellement au fil des minutes qui passait. Chacun cherchait son angle d'attaque, l'un pour le raisonner et l'autre pour l'en dissuader. Le veille homme se pinça la racine du nez entre ces yeux avant de repointer ses yeux effrayant sur moi et commença la discussion.

- Il s'est passé quoi hier ?

- Rien. répondis-je innocemment

- Ne ment pas, pendant la réunion de ton clamp. On m'a rapporté que tu as été entrainé dans une bagarre.

- Ça arrive tous les jours ce genre de chose chez-nous.

- Des petites bagarres oui mais pas quand plus de 5 de tes hommes sont envoyé à l'hôpital.

C'est vrai, en rentrant hier plusieurs de mes hommes était revenu blessé sans explication au village. Ils étaient chargés de la surveillance d'une zone sans danger prêt du village d'humain. On a eu beau les interroger, il ne savait pas du tout répondre car il ne savait pas décrire ce qu'il s'était passé. Mais j'avais l'intuition étrange que Shindo était pour quelque chose dans cette histoire. C'est pour ça que dans l'après-midi, je suis allé rendre des comptes avec lui seul à seul.

On s'est battu comme des chiens sous la pluie à se courir après en aboyant, que ce soit sous notre forme humaine ou de loup. J'ai fini par le vaincre mais je savais que je n'en avais pas fini avec lui, cependant il ne voulait rien avouer et je n'avais aucune preuve.

7 Mois EnsembleWo Geschichten leben. Entdecke jetzt