二十二

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Allongé par terre, les yeux fermés, les larmes de Donghyuck se confondaient avec la pluie qui tombait du ciel.












































Comme si il pleurait avec lui.












































Du sang coulait de ses lèvres et de son nez, formant un doux mélange sanglant sur son visage nettoyé par les larmes célestes.












































Donghyuck n'en pouvait plus.

Il s'avoua vaincu.

Pour la seconde fois, il admit déprimer plus que d'habitude.

Il admit qu'il n'allait pas bien.

Il admit que la mort pouvait désormais être une solution.















































Honteux, il essaya d'ouvrir les yeux lorsque des pas s'approchèrent de lui mais la pluie l'en empêcha.

Elle l'empêcha de montrer la faiblesse que ses yeux reflétaient.









































— Ils t'ont tapé ?




































Il se mordit la lèvre inférieure tandis que son silence répondit à sa place.






































Renjun soupira et s'allongea à ses côtés.

Trempés, sales et les yeux clos, les deux amis déglutirent difficilement.














La gorge serrée par la tristesse et par la culpabilité pour Renjun. L'âme meurtrie pour Donghyuck, inquiète pour Renjun.



















— Pourquoi tu ne m'as pas appelé ?

— J'ai pas pu. Puis tu n'as pas à me défendre à chaque fois. Merci pour hier, et aujourd'hui. Et pour la semaine dernière aussi, merci.

Renjun sourit tristement.

— Désolé, murmura-t-il.

— Pourquoi l'es-tu ?

— Je n'ai pas su te protéger.

Donghyuck sourit et saisit sa main pour le rassurer. Pour le remercier. Pour lui dire adieu.

— Tu as pris assez de coups pour moi. Ton visage est pleins de bleus et de coupures. Tu m'as très bien protégé.

— Et toi ? Tu es autant détruit physiquement que mentalement. J'ai peur Hyuck, j'ai peur pour toi.
























































Il déglutit. Ça lui fit mal, sa gorge était brûlante.

















Il ne répondit pas parce qu'il avait raison.

















HOMOPHOBIA. markhyuckWhere stories live. Discover now