HOMOPHOBIA. markhyuck

一

Donghyuck aimait Mark.

Il l'aimait, pas comme un frère. Ni comme un ami, c'était bien plus fort qu'un sentiment de meilleur ami.

Donghyuck aimait Mark, il était amoureux de lui.

Comme un fou.

Il pensait à lui sans arrêt, ne pouvait s'empêcher de l'observer durant des heures, parler de lui comme la première merveille de ce monde, le toucher ou l'embrasser sur les joues dès que l'occasion se présentait.

Mark était rapidement devenu le centre d'attention de Donghyuck. Il ne vivait désormais que pour lui, le moindre geste de Mark était minutieusement analysé par le brun qui lui ne rêvait que d'une chose, assumer.

Assumer son homosexualité, son amour pour son ami de toujours, assumer qu'il rêve de lui, autant le jour que la nuit.

Qu'il veut l'embrasser, le câliner, le toucher en tant que petit ami.

Qu'il veut plus que de l'amitié.

Mais il n'ose pas.

Il a bien trop peur.

Peur de perdre sa raison de vivre.
Peur de perdre son amitié avec lui.
Peur de devenu une pariât.
Peur d'être rejeté par tous.
Peur d'être rejeté par Mark.
Peur que Mark ne l'aime plus.

Alors Donghyuck se taisait et subissait.

Il le savait qu'il n'allait pas tenir.

Pas pendant des années.

Un jour il allait exploser, il allait craquer et hurler tout ce qui pèse sur son petit coeur qui bat trop vite à côté de son ami.

Seul Na Jaemin, son meilleur ami, était au courant de cette attirance interdite. Et bien qu'ils étaient amis, il ne le soutenait pas dans cet amour. Pas par homophobie, mais par sécurité. Donghyuck souffrait et allait encore plus souffrir dans le futur. Mark ne voyait pas du tout les choses du même angle que le brun. Pour lui, les accolades n'étaient qu'amicales. Les baisers, les petites tendresses également.

Pour Mark, tout n'était qu'amical. Rien d'autre.

Parce que Mark ne voulait rien d'autre. Parce que si Donghyuck osait avouer, il serait dégouté. Il le haïrait. Il ne voudrait même plus le toucher ou l'approcher, autrement dit, ça tuerait Donghyuck.

Parce que Donghyuck était secrètement amoureux. Et que c'était dur de s'assumer.