Chapitre 43

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  PDV de Victoria. 

-Tu te trompes princesse, me contredit-elle, Robert et moi nous sommes rencontré avant que je ne devienne la garde du corps de cet idiot. 

Elle désigna Antonin d'un signe de tête. 

-Au départ, Robert voulait que je le séduise pour m'emparer du trône mais quand il a su que vous étiez fiancé, il a tout de suite voulu se venger de ce que tu avais fait à son père, reprit-elle. C'est là que nous avons mis le plan de ton enlèvement en place. 

Le silence s'installa quelques secondes le temps que nous digérions tous ses paroles. 

-Maintenant, vous allez me laisser partir et ne pas me suivre, ordonna-t-elle. 

Je souris en coin. 

-Margaux, laisse tomber et lâche ce couteau. Tu es cernée dans cette pièce et ne parlons même pas des centaines de gardes dehors, lui dis-je. 

Antonin grimaça lorsque la jeune fille appuya la lame un peu plus fort contre son cou. 

-Margaux, arrête ça, fis-je calmement, tu n'es pas une meurtrière, tu protèges les gens. Comme Jordan et Mason. 

-Là encore tu te trompes, Victoria. Je ne suis entrée dans cette école seulement par ce que mon frère s'y trouvait et qu'il m'avait convaincu de venir. Je n'ai jamais voulu faire ça dans ma vie.

-Tu crois vraiment que Toad voudrait que tu sois là? 

-Ne parle pas de mon frère! Cria-t-elle. 

-Tu crois qu'il serai fière de toi en ce moment? Parlai-je d'une voix calme. 

Margaux s'énervait de plus en plus. 

-Tu crois qu'il voudrait que tu tue une personne que tu devais normalement protéger? Que tu sois une meurtrière? Comme celui qui l'a tué? 

Margaux hurla et laissa tomber le couteau à terre en repoussant Antonin qui courut se réfugier derrière les flics. La jeune femme en pleure s'effondra sur le sol. 

Mason se baissa et la menotta avant de laisser les flics prendre le relais. 

Une fois le calme revenu dans la pièce, Mason s'approcha de moi et me prit dans ses bras. 

-Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu allais fouiller les chambre? Me demanda-t-il.

Je grimaçai. 

-Vous étiez tous des suspect potentiel, soupirai-je. Je ne pouvais le dire à personne d'autre qu'à Valentin qui avait un alibi valable. 

Il hocha la tête en m'embrassant sur la tempe avant de rejoindre son petit ami. Je me rendis près d'Antonin qui était légèrement secoué.

-Je lui faisais confiance, soupira-t-il.

-Je sais, murmurai-je avant de le prendre dans mes bras. 

Il me serra lui aussi contre lui. 

-Je suis désolé de ce qu'elle t'a fait, me dit-il contre mon épaule. 

-Ce n'est pas à toi de t'excuser, tu n'y es pour rien. Tu n'étais même pas au courant, le contredis-je. 

Il se détacha de moi en me faisant un petit sourire. 

-Je crois qu'il est temps pour moi de rentrer chez moi, soupira-t-il. 

-Attends encore quelques jours, j'ai une surprise pour toi mais elle n'arrivera que demain, lui demandai-je. 

Il fronça les sourcils. 

-Quelle genre de surprise? 

-Du genre qui te fera très probablement vraiment plaisir, souris-je en me levant. Aller, venez les tourtereaux, j'ai besoins de boire un verre ou deux. 

Amour DéfenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant