Chapitre 5

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Chapitre cinq : Confessions au Louvre.

En ce mardi, il faisait froid. Très froid, pour un mois de mai. La pluie ruisselait sur les fenêtres de la chambre de la demoiselle aux cheveux de jais et son kwami l'observait avec attention.

« - J'ai toujours aimé regarder la pluie...

- En attendant, moi, je n'arrive pas à retrouver mon parapluie ! »

Cela faisait dix minutes que Marinette cherchait désespérément son parapluie pliant noir à rayures blanches.

« - Si Papa et Maman étaient là, ils l'auraient sans aucun doute trouvé...

- Pourquoi n'essayes-tu pas de les joindre ?

- Non, je pourrais les déranger... tu sais, aujourd'hui, ils sont à ce grand salon qui regroupe les meilleurs boulangers-pâtissiers de Paris... depuis le temps qu'ils attendaient ça, je ne peux pas les appeler maintenant !

- Bon, comme tu veux.

- Tikki, quelle heure est-il ?

- 7 heures 50...

- Oh, non, je commence à huit heures ce matin ! Mais où est ce fichu parapluie ?! »

*OoOoO*

Pendant ce temps, dans la cour du collège François Dupont, Adrien, Nino ainsi qu'Alya attendaient patiemment que la sonnerie retentisse...

« - Mais où peut bien être Marinette ? À tous les coups, elle a paumé son parapluie ! Clama Alya.

- J'espère au moins qu'elle n'a pas oublié la sortie scolaire... Continua Nino.

- ...Elle en serait bien capable !

- En même temps, ça ne m'étonne pas... moi aussi, j'aurais préféré l'oublier...

- Arrête de râler ! Je suis sûre que ça peut être intéressant comme visite !

- Le musée de la porcelaine, intéressant ?

- Alya n'a pas tort... attendons de voir... ça se trouve, ce sera bien... Dit Adrien.

- Vous êtes cinglés tous les deux... complètement cinglés !

- Merci du compliment ! Oh, voilà Marinette ! S'écria la meilleure amie de cette dernière. »

Marinette venait de s'appuyer contre l'un des murs du collège, entièrement trempée et essoufflée.

« - Je le savais, tu as perdu ton parapluie !

- Tu... tu as... raison... parvient-elle à dire, à bout de souffle.

- Ne me dis pas que toi aussi, tu penses que le musée de la porcelaine peut être intéressant ?

- Quel musée de la porcelaine ?

- La sortie scolaire de ce matin avec le professeur d'art !

- Ah oui ! J'avais...

- Oublié ! Je sais ! Je commence à te connaître ma grande ! »

Marinette émit un léger rire, ses joues encore rosies par le froid. Après s'être remise de ses émotions, elle jeta un vague regard à Adrien, qui, à sa grande surprise, la regardait lui aussi. Et ses joues reprirent leur couleur rouge pivoine. Adrien sourit face à cette scène et s'approcha de sa dulcinée.

« - Comment vas-tu ?

- Je suis trempée de la tête aux pieds, mais à part ça, tout va bien...

- Je suis désolé.

- Bah, ça va... il n'y a pas de quoi fouetter un chat... »

Juste après avoir prononcé cette phrase, Marinette posa une main sur ses lèvres, étonnée de ses propres propos. Adrien se mit à rire d'un rire franc et posa une main sur l'épaule de Marinette.

Le Révélateur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant