|CHAPITRE 1|

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"Maybe if I don't cry, I won't feel anymore."
Peut-être que si j'arrête de pleurer, je ne sentirais plus rien du tout.
—Demi Lovato
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 —Demi Lovato——————————

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« Tu es moche ..sale alors s'il te plaît ne me regarde plus dans les yeux, c'est dégoutant :-)»

Je relisais encore une fois ce post-it qui était collé il y a 5 minutes sur ma boite au lettre avant mon arrivé puis l'arrache violemment que j'entends déjà dans ma tête les moqueries incessantes de ces filles qui ont eu la bienveillance de m'écrire à la main cet insulte doublé d'un smiley à la fin et le rentre dans ma poche de pyjama.

Quel connerie, elles n'auraient pas dû faire autant d'efforts seulement pour moi, elles auraient très bien pu écrire sur un logiciel tel que Word et me l'envoyer par mail.

Mais bon, le mal est déjà fait, on ne peut plus revenir en arrière.

Il est exactement 6 heure du matin et personne dans le dortoir excepté moi une lève tôt n'est encore éveillé, c'est une habitude à chaque fois que je dois appeler mon grand frère qui est à l'autre bout du monde, Moscou surtout que nous avions un décalage horaire énorme de 13 heure et puis au moins je profite de me réveiller à cet heure-ci pour faire un rapide footing et de la musculation pour être en forme.

Et puis je préfère l'appeler quand t-il est disponible, c'est pas tous les jours que je peux écouter sa voix.

Prenant les lettres que m'envoie la faculté de musique pour mes prochains récitals, je retourne à ma chambre silencieuse en espérant que cette fois-ci, ma journée ne sera pas aussi merdique que les précédentes même si je sais que c'est peine perdu quand j'ouvre ma porte ai est vu le miroir d'en face me dévisager sans émotions particulier que je sais déjà que mon enfer ne cessera pas.

Voir jamais.

Il est toujours là et me suit à la trace comme une sangsue.

Je déteste sa.

Mais à quoi bon espérer, refermant la porte derrière moi, je ravale mes larmes tout en posant les lettres sur la commode à côté de moi et m'avance pour être juste en face de ce miroir qui ne cesse et ne re-cesse de faire voir mon reflet sans mes lunettes.

Faire face à mon reflet est chaque jour un défi que je m'auto-inflige pour me punir d'avoir été elle, je ne veux plus être elle et je refuse de le redevenir.

Alors pourquoi je rigole de manière aussi triste après avoir pris le minuscule couteau qui était rangé à l'intérieur d'un tiroir, me tailler cette peau si douce et couvert de minuscule poil sur mon poignet.

Je suis regorgé d'une tension qui vibre dans mes veines, j'ai envie d'en finir maintenant, mais je m'arrête net quand je repense soudain à cette conversation que j'ai eu ce matin avec mon grand frère Dimitri :

The Girl Behind The GlassesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant