La petite collègue

Chapitre 4

Chapitre 4

_ Tout va bien Jenny ?

_ Euh, oui....

La jeune femme essayait de se persuader que les picotements étaient moins distincts et un peu différents des précédents. Elle essayait de nier la chose.

_ Tu veux que j'appelle ton ami médecin.

_ Oui son numéro est d...

C'est à ce moment que Jenny s'est mise à rapetisser. Sa petite robe de bébé lui a semblé plus large et plus lourde et s'est mise à descendre le long de ses jambes. L'encolure de la robe semblait s'étendre sur des épaules qui s'amenuisaient. La belle a regardé partout autour d'elle pour avoir la confirmation qu'elle rétrécissait encore. Elle avait l'air exaspérée autant que confuse. L'encolure de la robe est devenue trop large et le tissu a glissé le long de son corps laissant entrevoir une jolie poitrine dénudée. Jenny a remonté vite fait cette petite robe et s'est agrippé le plus possible. Plus les secondes passaient et plus cette petite robe de bébé devenait immense pour Jenny.... Elle avait beau lutter, elle devenait de plus en plus petite !

Je ne savais pas quoi faire à part regarder la jolie jeune femme rapetisser. Elle s'est mise à crier :

_ Au secours ! Aide-moi, je deviens toute petite !!!

Je me suis approché au moment où sa robe est devenue trop lourde et encombrante pour elle. Le petit vêtement de bébé est tombé sur le sol et Jenny, pour ne pas rester nue, s'est accroupie dans la robe.

_ Je ne sais pas quoi faire Jenny ? Tu veux que je te porte ?

Je n'ai pas eu le temps d'entendre la réponse, Jenny en continuant de rapetisser s'était faite engloutir par la robe. J'ai vu sa forme qui a continué de rétrécir dans la robe pendant 15 secondes. Le phénomène s'est alors arrêté mais ma collaboratrice ne semblait pas plus grande qu'une poupée Barbie. Elle rampait dans le linge de bébé pour essayer de s'en extirper. Je ne savais pas trop quoi faire, je n'osais pas soulever la petite robe bien que j'en avais très envie.

_ Jenny tout va bien ?

_ Non ça va pas !!!!

Sa voix était devenue faible et différente.

_ Je n'ose pas soulever la robe.

_ Non ne touche à rien, je vais y arriver.

J'ai attendu trente seconde et j'ai vu Jenny sortir la tête par l'encolure de la robe. Elle était si petite ! Et toute nue là-dessous. Je voyais une partie de son corps dénudé mais j'essayais de ne pas regarder.

_ Coucou Jenny...

Je lui semblais si grand ! Elle s'est alors rendu compte de sa petitesse : elle mesurait 30 cm des pieds à la tête, la taille d'une Barbie !

_ Je suis si petite que ça ?!

_ Tu as la taille d'une poupée Jenny.

_ C'est horrible !

Elle était terriblement vexée d'être si petite et sans savoir vraiment pourquoi, elle se sentait toute honteuse d'avoir rapetissé devant moi. Elle rougissait et ceci d'autant plus qu'elle avait constaté qu'elle était à moitié nue.

_ Dans la chambre d'à côté ma nièce a ses Barbie... Pourrais-tu en déshabiller une pour me donner ses vêtements ?

J'avais très envie de soulever la robe et de prendre Jenny dans ma main, la tenir entièrement nue dans la paume m'a soudain fait énormément envie. J'ai répondu :

_ Oui bien sûr.

Et je suis allé chercher les vêtements de poupée. J'ai trouvé une Barbie avec un short blanc, des baskets blanches également et un top bleu. Je l'ai déshabillée pour les porter à ma collaboratrice. Je n'arrivais pas à croire ce que j'étais en train de faire. Jenny s'est dit la même chose lorsqu'elle a enfilé les vêtements. Elle se sentait si gênée de mettre des habits de Barbie... en plus ça lui allait très bien.

_ Tu es ravissante Jenny.

_ Merci c'est gentil.... Mais je me sens si ridicule.

_ Tu sais je te trouve adorable à cette taille.

_ Arrête de me rappeler ma taille ! Je déteste être si petite !

_ Tu es adorable quand même.

En disant ça j'ai approché ma main de Jenny.

_ Qu'est ce que tu....

Elle n'a pas eu le temps de terminer sa phrase que j'ai enroulé ma main autour de son corps, je l'ai refermée et j'ai soulevé Jenny dans les airs. J'ai adoré sentir tout son corps dans ma main, c'était incroyablement plaisant. La jeune femme était si déconcertée qu'elle ne savait plus quoi dire. Je l'ai approchée de mon visage et je l'ai dévoré des yeux. Elle était craquante si petite, je pouvais faire d'elle ce que je voulais ça me plaisait même si je n'en profitais pas. Elle aussi sentait qu'elle était si fragile et si vulnérable, elle détestait ça et se sentais si embarrassée.

_ Tu es vraiment petite Jenny...

_ Merci de me le rappeler !

_ Excuse moi j'ai encore du mal à y croire.

_ Et moi donc !

J'ai déposé Jenny sur la table de la cuisine. Elle se sentait si dépendante et dominée qu'elle semblait tout à coup furieuse.

_ J'appelle ton ami alors ?

_ Oui et pose le téléphone à côté de moi avec le haut parleur je vais lui parler moi-même.

_ Ok.

Je me suis exécuté, la jeune femme a mis un certain temps avant de s'habituer à la taille immense du petit téléphone portable. Au bout de cinq appels en absence, Jenny s'est décidé à laisser un message sur le répondeur de sa petite voix.

_ Alex, c'est Jenny. J'ai un énorme problème. Peux-tu me rappeler immédiatement et venir chez moi le plus vite possible, c'est très très important !

J'ai regardé la jolie poupée humaine sans rien dire, j'ai compris que pour elle il était hors de question d'aller aux urgences sans qu'elle ait rencontré son médecin et j'ai compris aussi qu'elle était vraiment très inquiète.