Bousculade a la fac

Partie 7/10 :

Au réveil, Aaron se sentait bien, comme sur un nuage... un nuage chaud et doux, mais il fut surpris de voir que la source de chaleur n'était autre qu'une tête brune et légèrement bouclée qu'Aaron emprisonnait contre lui en l'entourant de ses bras et de ses jambes.

Le corps mince contre lui sentait divinement bon un mélange de fleurs d'oranger et d'amendes douce un peu comme un bébé, la petite nièce de son ex copine sentait exactement pareil.

Dans ses bras la brune gigota et se retourna dans l'espace de ses bras.
Elle lui fit face toujours endormi, mais la surprise se peint sur le visage d'Aaron quand il découvrit que s'était son coloc qu'il pressait apparemment volontairement contre son corps.

Il ne pouvait même pas être en colère puisque c'était lui-même qui le retenait fermement toujours endormie contre lui. Son coloc dont il ignorait toujours le nom ne semblait pas gêné de cette proximité profondément endormie de la sorte.Aaron mit à profit le sommeil de ce dernier pour l'observer de plus près. Lui qui l'avait trouvé disgracieux et presque moche au premier abord se rendit compte que rien dans le jeune homme qu'il tenait dans ses bras n'était moche.

Ni son nez droit, ni sa bouche pulpeuse si coloré qu'Aaron aurait pu croire qu'il l'avait maquillé en douce mais vu leur position il doutait que le brun s'était levé dans la nuit pour appliquer quelques produits que ce soit ! Il semblait avoir mangé des framboises, leur couleur et leur courbe rebondit de ses lèvres aurait pu en faire pâlir plus d'une, elles étaient un appel à la luxure, cette réflexion fit quelques chose d'étrange à l'estomac d'Aaron.

Rapidement il se reprit et continua de l'observer sous les premiers rayons du soleil. Il avait des pommettes marqué et Aaron eu soudain envie de les caresser, ses boucles brunes enfin libérées de leur prison de gel semblait sauvage.

Il est magnifique !

Aaron n'avait jamais eu de mal à reconnaître la beauté chez d'autres hommes, mais était il sencé avoir aussi chaud quand il le faisait ? Pourquoi avait il envie que ce moment dure un peu plus ?

Heureusement deux billes d'un bleu lagon irréel on aurait presque pu les qualifier de turquoise coupèrent court a ses réflexions.

Ses yeux ...

C'était ça que tu cachais derrière tes lunettes ?

Soudain Aaron réalisa la position dans laquelle il était pratiquement couché sur lui, l'enlaçant toujours.Si quelqu'un était rentré a cette instant il aurait pu les prendre pour des aments.

Merde...

Chuck le fixait un mal a l'aise, immobile il semblait même effrayé. Il craignait la réaction d'Aaron ce dernier sembla lire en lui car doucement il desserra ses membres relâchant Charles gentiment.

-Jour ! dit Aaron doucement mettant un peu de distance entre eux (mais pas trop).

Chuck ne répondit pas tout de suite il fallait qu'il continue a respirer normalement.Si il commençait a s'affoler il avait peur de refaire une crise.