Oublie la.

Chapitre 1

Info

Les premiers chapitres risquent de paraître redondant et long mais c'est parce qu'il faut que je place le contexte avant de bien entrer dans le vif du sujet (incroyable mais vrai)

J'espère que cette histoire vous plaira, c'est ma première fiction sur Miraculous et je pars sur un sujet pas facile, mais bon, je voulais changer du carré amoureux haha !

Sur ce je vous laisse avec ce (court) chapitre 1, sachant que je posterais la suite d'ici une semaine je pense. Les autres chapitres seront plus longs (beaucoup plus même, environ 3 fois plus que celui-ci) et j'avoue ne pas être très satisfaite de ce chapitre mais bon, comme on dit, il faut bien commencer quelque part !

(Hey, ici la Kiwiz du futur qui n'aime pas les premiers chapitres et qui compte les réécrire !

Je ne sais pas si les modifications de chapitre entraînent des notifs mais, si c'est le cas, je m'excuse d'avance.

Bon sur ce, je m'en vais tout relire et réécrire.)

Bonne lecture mes kiwis ♥

Les couloirs du lycée étaient bondés. Les élèves se rendaient où ils le souhaitaient, saluant leurs amis au passage, riant aux éclats parfois, s'échangeant quelques banalités, avant de continuer le cours de leur vie. D'autres encore discutaient, les yeux rivés sur leur smartphone. Le lycée vivait, chacun était occupé et ne faisait attention aux autres.

Seule une personne observait tout, assise sur un muret. Ses cheveux blonds, attachés en une queue de cheval, volait au gré du vent, qui soufflait doucement contre son visage. Ses yeux bleus fixaient un point invisible, incapable de se concentrer sur quelque chose. Elle ne s'ennuyait pourtant pas étant perdue dans ses pensées, comme à chaque fois qu'elle se rendait au lycée, et qu'elle regardait les autres lycéens vivre comme si de rien n'était, alors que rien n'était plus pareil. Son esprit divagua à nouveau sur les années les plus importantes de sa vie, ses années au collège.

Le collège n'avait pas été une étape facile de sa vie et pourtant, elle aurait bien aimé y rester encore quelques années de plus. C'était dans cet établissement qu'elle avait compris qu'elle n'était pas "comme tout le monde". Elle ne le montrait pas mais en réalité, la célèbre Chloé Bourgeois était attirée par les filles, et seulement les filles. La blonde l'avait compris bien assez tôt, juste avant sa rentrée en première année du collège, et faisait tout pour le cacher. En effet, elle avait découvert, au cours d'une discussion banale, que sa mère trouvait les gens comme elle répugnant tandis que son père s'en fichait mais, comme d'habitude, faisait semblant de suivre l'avis d'Audrey Bourgeois. Chloé faisait tout pour impressionner sa génitrice et savait que ses efforts seraient vain si cette dernière apprenait la vérité.

Alors, lorsqu'elle vit sa classe pour le première fois, et qu'elle eut remarqué une jeune fille qui était totalement son style, elle se montra froide et désagréable. Cette jeune fille possédait des cheveux noirs qui, à la lumière, paraissaient de couleur bleu marine, autrefois coiffé en un chignon. Ses grands yeux bleus s'émerveillaient sur chaque chose qui pourrait paraître futile pour certain mais pas pour elle. Cette fille se nommait Marinette. Chloé l'avait observé la première semaine et avait pu découvrir son comportement : c'était une fille créative, altruiste et toujours à l'écoute. La fille du maire était convaincu d'une chose : si elle se rapprochait de cette fille, elle en tomberait amoureuse, et tous ses efforts seraient vain.

Elle s'était donc mise à l'haïr. Au début, elle faisait semblant d'être méchante avec elle, mais au bout de quatre années à se côtoyer, Chloé avait fini par se convaincre elle-même qu'elle la détestait réellement. Malheureusement, les autres élèves s'étaient tous rangés du côté de Marinette, laissant Chloé seule avec Sabrina. La blonde s'était donc mise à les haïr eux aussi, car il ne comprenait pas.

Ce n'était qu'une bande d'idiot qui ne cherchait pas à en savoir plus.

Ses pensées furent interrompu par la sonnerie signalant le début des cours. Chloé soupira et attrapa son sac d'où elle sortit un miroir de poche. Son visage se refléta sur le petit objet lui permettant de s'entraîner à faire un faux sourire. Lorsque le résultat lui parut assez convaincant, elle rangea le miroir en essayant tant bien que mal d'oublier qui le lui avait offert. Le blonde se dirigea ensuite vers sa salle de cours, ses talons résonnant sur le carrelage. Lorsqu'elle arriva, elle ne salua aucun des élèves présents, et s'assis lourdement sur sa chaise, regardant d'un oeil distrait la place vide qui se trouvait à ses côtés.

Pourtant, malgré les trois premières années qui étaient, selon elle, complètement nulle, la blonde avait hâte de rentrer en troisième. En effet, quelques jours avant le début des cours, elle avait reçu un message de son seul vrai ami, Adrien Agreste. Ce dernier lui manquait terriblement. Depuis la mort d'Emilie Agreste, elle n'avait pu le voir que lors de son enterrement et, depuis, les seules nouvelles qu'elle avait du blond étaient par texto, ce qui n'était pas pareil que de le voir en vrai. De plus, le fait qu'il n'avait eu, jusque là, que des cours à domicile, réduisait le peu de chance qu'elle avait de le croiser. Cependant, il devait faire son année de troisième dans son collège et elle avait appris, grâce à son cher père, qu'il serait dans sa classe. Rien ne pouvait la rendre triste lorsqu'elle avait appris la nouvelle. La blonde avait cependant été déçue lorsqu'elle avait appris que sa chère Marinette Dupain-Cheng allait, encore une fois, être dans sa classe, l'obligeant alors à montrer son côté désagréable à Adrien.

L'arrivée du blond lui avait pourtant fait avoir une idée afin de continuer à cacher son secret : elle allait profiter du fait qu'ils soient bons amis ainsi que de, on ne va pas se mentir, sa "belle gueule", pour faire semblant d'être intéressée par lui. C'était ainsi que s'était déroulé son année de troisième : elle faisait semblant d'être éperdument amoureuse d'Adrien, qui, en manque de relation sociale, pensait que c'était ainsi que se comportait une meilleure amie. Cette année les avait d'ailleurs énormément rapprochés. Tellement que Chloé eut peur, au début, qu'Adrien y croit vraiment et la repousse ou pire, qu'il tombe amoureux d'elle mais finalement ses craintes étaient infondées. La blonde ne s'attachait que très peu aux autres mais lorsque c'était le cas, elle devenait extrêmement possessive alors, lorsqu'elle vit le comportement de Marinette auprès d'Adrien, la blonde comprit ce que la brune ressentait pour lui. Elle fit alors tout pour qu'ils ne restent pas seuls ensemble. D'une part car elle ne voulait pas qu'Adrien se range du côté de la brune et l'abandonne, comme tous les autres.

Et de l'autre car elle savait que, si Adrien et elle sortaient ensemble...

Elle souffrira, c'était certain.

- Chloé, pourriez-vous cesser de rêvasser deux minutes ?

La voix de sa professeure de mathématique la sortit de sa rêverie. C'était une femme qui devait avoir la quarantaine. Ses grosses lunettes noires posées sur son nez, qui n'était pas très discret, et ses cheveux étaient coiffés en un chignon stricte, ne lui donnait rien d'amical. La fille du maire lui lança un regard indifférent.

- Je n'en ai pas envie, lâcha-t-elle simplement.

- Ah donc on ne vous dérange pas, vous désirez un thé peut-être ?

La jeune fille serra des dents. La professeure reprit plus sérieusement :

- Pourquoi être venu si vous n'écoutez pas le cours ?

- Je n'ai pas à me justifier, marmonna-t-elle.

La blonde baissa la tête et se mit à plier et déplier le coin de sa feuille du bout des doigts.

- J'aimerais tout de même savoir pourquoi vous êtes ici, insista la professeure.

- Vous savez quoi ? Chloé recula sa chaise qui émit un crissement, fourra sa feuille dans son sac à main qu'elle empoigna en se levant, en regardant la femme avec un air de défi. Même moi je ne sais pas ce que j'fous là, finit-elle en sortant de la pièce, tout en claquant la porte.