Chapitre 27

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Après quelques minutes de marche nous sommes devant le hangar à véhicules. Il se retourne et me fixe un instant, un sourire flottant sur ses lèvres.

- Je te le répète mais, là-bas ce sera différent. C'est un tout autre niveau que ce que tu as pu connaître. Je sais que tu ne rebrousseras pas chemin alors Je vais juste te dire de faire attention à toi. Ils ne te tueront pas mais tu pourrais avoir des séquelles.

- Ne t'inquiète pas je ne risque pas grand-chose. Je réponds avec un sourire énigmatique.

Il avance et entre dans le hangar. Je le suis, très surprise par notre destination. Je m'attendais à ce que nous allions autre part et pas à ce que nous allions dans le hangar. Le bâtiment est énorme et presque vide. Il y a des caisses, qui contenaient probablement des armes, ici et là mais rien d'autre qui ne sorte du lot.

Mon guide se dirige vers un coin de la salle. Puis une fois au niveau du mur actionne un levier caché par des caisses. Mais qui a conçu un truc comme ça ! Il s'est cru dans un film ou quoi ! Un bruit se fait entendre et une trappe d'un mètre par un mètre s'ouvre donnant accès à une échelle. Je le regarde interloquée, ce ne peut être qu'une blague. Oui c'est ça une blague. Ces imbéciles de boxeur ne se seraient pas mis en dessous de l'endroit le plus évident de la ville quand même ! Il sourit de plus belle avant d'ajouter :

- C'est quand tu veux princesse à moins que tu ne veuilles faire demi-tour maintenant.

- C'est bon, j'y vais. Je dis en grognant et en lui lançant un regard excédé. Franchement, ils n'auraient pas pu faire ça ailleurs ?

Je m'engage dans le passage qui est tout de même assez large. Enfin, je suppose que ces gros tas de muscles de boxeurs doivent être limites mais bon. Puis je descends l'échelle en quelques secondes. Il fait noir, très noir et comme la lumière de la lune ne filtre pas je ne vois rien du tout. Jean Michel, -mon guide dont je ne connais pas le nom et donc que je vais appeler Jean Michel pour le moment- descend à son tour puis appuie sur un interrupteur qui allume la lumière me laissant voir une immense galerie souterraine. On marche dans le tunnel dans un silence agréable de plus en plus troublé par des bruits venant de la porte devant nous. Nous sommes encore à quelques mètres de la porte quand "Jean Michel" prend la parole :

- Cette galerie date de la guerre des loups c'est pour ça qu'on est plutôt en sécurité, Il m'explique. Les humains n'ont pas connaissance de cet endroit et on voudrait que ça reste le cas donc tu vas passer un petit entretien. Essaie de mentir et ils le sauront immédiatement, essaie de fuir et ils te rattraperont, répond mal à leurs questions et ils te tueront. C'est la loi ici. Ils t'expliqueront la suite une fois que tu seras acceptée.

J'acquiesce durement. Je ne sais pas qui sont ces gens dont il parle mais ils ont une sacrée réputation. Je vais devoir faire attention. Il ouvre la porte et à ma grande surprise elle ne donne pas sur la salle de boxe mais sur un petit sas avec deux portes. D'une s'échappent très distinctement les cris des boxeurs et de l'autre le silence total. "Jean Michel" s'approche de la deuxième porte et me lance un petit 'bonne chance' mais avant qu'il n'ouvre la porte, je lui demande :

- Je ne sais toujours pas comment tu t'appelles. Moi c'est...

Mais il me coupe.

- Personne ne donne son nom ici, ils t'expliqueront. Appelle moi Ares. Beaucoup d'entre nous ont des noms de code de dieux. Mais tu pourras choisir ce que tu veux. Bonne chance.

Il ne me laisse pas le temps de répondre qu'il ouvre la porte en me poussant légèrement à l'intérieur. J'entends la porte se fermer mais je n'y prête pas attention. Devant moi se tiennent 3 loups garous très, très, très massifs. Ils ont environ trente-cinq ans et se sont de vraies montagnes de muscles. L'un est assis et les deux autres debout à ses côtés.

HybrideDove le storie prendono vita. Scoprilo ora