39. Le départ de Martha Afton

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Afton soupira.

- Bon sang, tu veux vraiment aller là-bas...

- Oui.

- Ce n'était pas une question Martha. Tu vas nous abandonner que tu le veuilles ou non là ! Tu vas m'abandonner encore une fois !

Martha le regarda avec un regard sévère.

- Ce n'est pas pour les enfants que tu réagis comme ça, mais pour toi !

- Faux ! C'est surtout pour les enfants !

- A d'autres William ! Tu ne me duperas pas !

- Je ne veux pas que tu partes c'est tout ! Qu'est-ce que tu ne piges pas ?!

- C'est toi que je ne comprends pas ! On dirait que tu ne veux pas que je sois épanouie dans ma vie.

- Mais qu'est-ce que tu racontes ! Bien sûr que je veux que tu sois épanouie ! En allant là-bas, tu te rends compte que je serais malheureux ?!

La rousse soupira.

- William, on a surmonté pire.

- Je sais.

- Et puis tu sais, j'ai mis de côté ma vie professionnelle pour toi et les enfants... Je veux continuer de pratiquer la médecine tu comprends ? Soigner les gens est ma passion.

William le sait. Martha a toujours aimée aider les autres.

- Je sais et tu es très douée...

- Je te remercie. Alors, tu me condamnes à rester ici ou tu veux que j'exerce le travail qui me plait ?

- Je...

Il réfléchit. Il ne veut surtout pas que l'amour de sa vie s'en aille mais il ne peut pas la priver de faire ce qu'elle aime.

« Je ne suis pas égoïste.. »

Et juste après, ce fût comme une voix sortie de nulle part dans la tête d'Afton.

« Tu l'es, assassin ! »

- Quoi ?!

- William, que t'arrive t-il ?

- Non... Je ne suis pas égoïste..

- Personne n'a dit que tu l'était.

Il se ressaisit immédiatement.

- Je... Je ne veux pas que tu me trouve égoïste parce que je ve... préfère que tu reste près de moi... Je... Je t'aime tu sais.

- Je le sais...

Elle se rapprocha de lui et l'embrassa.

Quand ils eurent finis, les deux se séparèrent.

- William. Est-ce que tu veux que je parte en Californie ?

- Tu sais bien que non.

Avant que la rousse ne puisse protester, le brun continua.

- Mais si... Si c'est-ce que tu veux faire... Alors pourquoi t'en priver ? Qui serais-je en te détenant ici...

- Donc tu penses que je devrais y aller ?

- Oui...

Ce « Oui » n'est pas venu du cœur. Il n'aimait pas l'idée qu'elle parte mais il s'est dit que si il refusait qu'elle y aille, elle irait quand même et le quitterait pour de bon. Et ça, il le refusait catégoriquement.

- C'est une bonne opportunité.

- N'est-ce pas.

- Tu dois y être quand ?

L'histoire de William Afton, l'homme en violet (abandonnée mais pas oubliée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant