Florence

Partie 1 : le texte

Elle est grande et belle. Ses longs cheveux animés et son visage alliant moderne et antique en séduisent plus d'un. Elle est artisane, elle est commerçante. Elle est croyante, elle est cultivée. 

Elle est la liberté d'expression.

Florence Firenze se réveille chez son ami David. Elle a bu trop de Chianti la veille. Elle le retrouve en tenue d'Adam dans la cuisine, mangeant un morceau de panforte. Elle sourit, et descend en ville.

Elle croise Maria, son amie fleuriste. Elles se voient tous les dimanches au même endroit. Un passant arrive alors et se poste devant elles. Un sourire d'émerveillement se dessine alors sur son visage. Il les photographie et repart, attiré par le glacier à proximité.

Florence arrive chez elle et retire sa montre Gucci. Elle ramasse les peintures d'enfants dispersées dans le salon et va voir ses deux petits. Michelangelo et Leonardo dorment tranquillement dans leurs berceaux. Elle va alors retrouver son mari, dans leur lit.

Florence est sur Arno, Arno est dans Florence. Leurs corps ondulent tels les oiseaux marchant sur les pavés. Ils s'unissent par le biais de ce pont, mariant la terre à la mer pour enfin créer ce lieu magique, 

la terre de la mère.