31. Le sauvetage de Keo

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C'est le jour J. C'est peut-être mon dernier jour, mais je jure que ça ne sera pas celui de Keo!

Actuellement, je suis Licheim, dans la zone industrielle. Je regarde les numéros inscrit sur les hangars jusqu'à tomber sur le numéro "32". J'entre dans le hangar et il semblerait que plusieurs personnes m'attendaienent.

Je reconnais encore une fois le gars qui a essayé de me tuer, qui a kidnappé Keo et qui m'a remis la lettre. Il y a également pleins d'autres gars et au milieu, une personne attaché sur une chaise avec un sac sur la tête. C'est surement Keo.

J'avance péniblement avec ma béquille sous les yeux de toutes les personnes présentent.

J'entends la voix dans mon oreillette me dire:

-Essaye d'avoir les noms des personnes présentent. Me dit le négociateur.

Je m'approche doucement. J'essaye d'avoir l'air confiant mais mes pas sont hésitant et boitant.

Le gars me dit:

- Je ne pensais vraiment pas que tu allais venir.

-Vous m'avez invité. Je suis venu.

-Tu dois vraiment tenir à lui. Dit-il en montrant Keo.

Keo respire fortement et tremble. Le négociateur me dit à l'oreille:

-Fait comme si tu n'en avais rien à faire. Si non ils risquent de lui faire du mal pour te manipuler.

Je réponds au gars:

-Non. En réalité je suis venu pour retrouver mon père. Keo n'a rien à faire dans cette histoire.

-Mais oui je te crois. Me répond le gars d'un air désinvolte.

J'entends la porte du hangar se fermer derrière moi. Le gars me regarde avec un air de défi que je lui rends. Je lui dis:

-Comment tu t'appelle?

-Pourquoi tu veux savoir ça?

-Pour savoir le nom du gars qui vas se prendre mon poing dans sa gueule dans cinq minutes.

-Hahaha. T'es marrant toi. Mais fait pas trop le malin avec moi.

Il sort un pistolet de sa veste et le pointe sur moi. Puis il le pointe vers mon mollet blessé et dit:

-C'est un de mes gars qui t'as fait ça?

-...Ouais...

-Et bien sache que si tu n'obéis pas sagement, j'te fais la même chose sur l'autre jambe.

-Sur le message, il était dit qu'on allait me proposer un marché. Me menacer avec un pistolet je n'appelle pas ça un marché.

-Ah oui le marché du patron... J'avais oublié.

Il sort un papier de sa veste et la lit rapidement. Il soupir et dit:

-Pourquoi négocier?! Je pourrais juste buter ton pote et t'emmener!

Keo crie mais ces cris semblent être retenus. Un gars derrière lui met une main sur son épaule et dit:

-Ecoute Jack, en ce moment on fait trop de morts. La police commence à se douter d'un truc. On peut plus se permettre de faire des morts inutiles.

-Mais on à besoin de buter toutes ces filles! On a besoin de nos cobayes!

-Ouais mais on a pas besoin de buter le gamin.

Le fameux Jack soupire à nouveau. J'entends la voix de l'oreillette me dire:

-Ils viennent de dévoiler un gros truc. Bon maintenant on se concentre sur la libération de Keo.

Pesanteur : Tome 1 [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant